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JSK : les anciens joueurs, dirigeants et les supporters ont eu le dernier mot Hannachi empêché de tenir son AGO



Action - Prévue pour hier à 16h, l'assemblée générale ordinaire de la JSK n'a pas eu lieu.
Hannachi a cédé à la pression des anciens joueurs, athlètes, dirigeants et supporters du club phare de la Kabylie, qui ont eu finalement le dernier mot. En effet, comme ils l'ont annoncé, les supporters de la JSK ont observé, hier, un sit-in devant le siège du club pour protester contre la tenue de l'assemblée générale. Il était 14 h lorsque les supporters sont arrivés en grand nombre devant le stade, avant de prendre place devant l'entrée du siège. En plus des supporters venus en grand nombre, le président et des membres de la commission de réflexion, plusieurs anciens joueurs et athlètes étaient présents au rassemblement, à l'image de Iboud, Amara, Abdeslam, Ayache, Hocine Iratni, Benidir, Saïd Lahcène, Idir Ali' Pendant ce temps, Hannachi se trouvait au bureau et, devant la foule qui s'amassait de plus en plus nombreuse, une médiation a eu lieu entre les manifestants et le président. Dans un premier temps, ce dernier a annoncé la décision de reporter l'assemblée générale, mais il ne voulait recevoir que le président de la commission de réflexion, Mourad Yousfi, lequel a exigé la présence d'autres membres à ses côtés, à savoir un ancien joueur, un ancien athlète, un représentant des supporters et un représentant des médias. Une demande que Hannachi a vivement refusée. Ce n'est que vers 16h et après insistance de la foule qui scandait, haut et fort : «Hannachi Bara !», qu'il a fini par céder en acceptant de recevoir une délégation composée de cinq personnes. Outre Mourad Yousfi, il y avait Kamel Abdeslam, Farid Ayache, Saïd Lahcene et Rachid, un représentant des supporters. Une fois des échanges ont eu lieu entre les deux parties, notamment les membres de la délégation qui ont transmis le message des contestataires, avant qu'une altercation verbale n'éclate entre Abdeslam et Hannachi, qui n'a pas digéré les vérités que l'ancien milieu de terrain, allant lui balancer carrément que «le temps est venu pour lui de dégager». L'échange entre les deux hommes est vite monté d'un cran, notamment par Abdeslam qui n'a pas apprécié l'accueil qui a été réservé à la délégation. Un mépris, selon l'ancien milieu de terrain, qui dénote de «l'arrogance de Hannachi», dira-t-il. Une fois sortis du bureau du président, les représentants ont fait un compte rendu à l'assistance en leur annonçant que l'AG est reportée. Une décision qui n'a pas pour autant satisfait pleinement les présents qui ont tenu à rester sur place pendant un bon moment avant de se disperser dans le calme aux environs de 17h30. Par ailleurs, la présence de la foule devant les bureaux du club a dissuadé la majorité écrasante des membres de l'assemblée de se rendre aux travaux. Il n'étaient que sept à répondre à la convocation du président du moins ceux qui étaient présents dans la salle réservée au travaux de l'AG. A signaler enfin qu'à la sortie du stade, un des membres invités à assister à l'assemblée générale, à savoir Slimane Kerrouche, s'en est pris violement à l'ex-président de la JSK et actuel président de la commission de réflexion. Les deux hommes se sont échangés des propos qui n'étaient guère tendres à entendre, notamment Kerrouche qui a été loin dans ses injures.
Kamal Abdeslam : «Cette AGO est illégale»
L'ex-poumon de l'équipe des Canaris, Kamal Abdeslam, était dans tous ses états à sa sortie du siège du club. Il ne s'est pas empêché de s'adresser à la presse pour relater ce qui s'est passé entre lui et Hannachi avec lequel il a eu une altercation. «Comme chacun le sait, nous sommes venus aujourd'hui pour empêcher la tenue de l'assemblée générale, qui est illégale. Nous avons convenu de ne pas lever le sit-in tant que l'assemblée ne soit pas annulée. Finalement, nous avons obtenu ce qu'on voulait. Hannachi a fini par céder. Je n'ai pas hésité un seul instant à lui dire ce que j'avais sur le c'ur. Je lui ai tout simplement demandé de dégager. Je lui ai dit : cela fait 20 ans que tu es là, le moment est venu pour partir. Il a mal pris mon discours et le ton est monté entre nous. Je ne me suis pas empêché de lui déverser quelques «politesses». Je lui ai également dit que l'assemblée ne se tiendra pas tant que la liste de l'AG n'est pas revue», nous a déclaré Abdeslam.


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