JSK : La famille de la JSK établit sa feuille de route

Hannachi : «Si un industriel se présente, je céderai mon poste.»Benhamlat : «C'est le moment de s'unir autour de la JSK».
Comme prévu, c'est hier dans l'après-midi que la famille de la JSK s'est réunie avec le président Mohand-Chérif Hannachi afin d'évoquer la situation actuelle du club phare de la Kabylie. Plusieurs points ont été abordés au cours de cette réunion qui aura duré plus d'une heure et demie. Il est à signaler la présence massive des anciens joueurs du club de différentes générations, à l'image de Rachid Adghigh, Aït Ali Amer, Nazef, Benhamlet, Ziane, Izri, Karouf et Larbes, en plus du président du comité des supporters, Azizi Lahcene. Les anciens n'ont pas caché leur inquiétude par rapport à la situation que traverse le club. La plupart d'entre eux n'ont pas admis le fait que le club soit perturbé en pleine saison sportive. Ils sont convaincus que cela ne peut que nuire à la stabilité de l'équipe. De ce fait, la famille de la JSK a établi sa feuille de route afin de préserver le club pour ce qui reste de la saison.
Pas question que Hannachi parte avant la fin de la saison
L'ensemble de l'assistance a refusé le départ du président Mohand-Chérif Hannachi en cette période de la saison. Les anciens joueurs ont estimé que son départ laissera le club à l'abandon. C'est la raison pour laquelle ils ont demandé au président de poursuivre sa mission à la tête du club avant de voir plus clair en fin de saison. Aux yeux de la grande famille de la JSK, c'est la seule manière de préserver la stabilité du club, du moment que l'équipe enchaîne les matches chaque week-end. Un changement à la tête du club plongerait les joueurs dans le flou total. On a donc décidé de faire les choses dans les règles de l'art et de procéder à un changement progressif. Il a été aussi demandé à Hannachi de ne plus déclarer qu'il était partant, car c'est cela qui crée l'instabilité.
OK pour un industriel, mais pas avant juin
Le fait d'exiger le maintien de Hannachi à la tête du club en cette période de la saison ne ferme pas la porte à un éventuel industriel. Bien au contraire, la famille de la JSK est favorable à la venue d'un industriel qui a le potentiel de maintenir la JSK au sommet, à condition que cela se fasse en fin de saison. On l'aura donc compris, les anciens joueurs des différentes générations sont favorables au changement à la fin de l'exercice en cours. Pour l'instant, la priorité est pour la stabilité.
Création d'un comité de défense et de sauvegarde de la JSK
Par la même occasion, la famille de la JSK a pris la décision de créer un comité pour la défense et la sauvegarde du club. Composé de Boumeziane, Khames, Abbes, Amirouche et Djezzar, ce comité aura pour mission d'assurer la stabilité de la JSK pour les deux mois qui restent de l'actuel exercice. Et avant de se quitter, l'ensemble des anciens joueurs présents ont lancé un message à certains opposants à Hannachi pour calmer le jeu et de ne plus s'insulter dans les journaux, car cela ne fait que ternir l'image de la JSK.
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Hannachi : «Si un industriel se présente, je céderai mon poste»
Avant l'ouverture de la réunion, la parole a été donnée au président Mohand-Chérif Hannachi qui a rappelé l'objet de cette rencontre avant d'appeler une nouvelle fois au calme pour l'intérêt de la JSK. D'emblée, le premier responsable du club dira : «La famille de la JSK s'est réunie aujourd'hui pour appeler à la sagesse. Nous sommes en pleine saison et cette guerre ne peut que nuire à l'équipe. On doit penser à l'intérêt de la JSK.»
«Les attaques doivent cesser»
Continuant son intervention, Hannacji a ajouté : «J'ai pris la décision aujourd'hui, en compagnie des membres de la famille de la JSK, de ne plus répondre aux attaques. Mais je m'attends à ce qu'il n'y ait plus d'insultes de la part de l'opposition. Cela ternit l'image de ce grand club. La pression doit baisser. Préservons l'équipe d'abord pour ce qui reste de la saison, après on rediscutera en profondeur de la situation de la JSK.»
«Dans l'intérêt de la JSK, nous pardonnons tout dépassement»
Quant aux attaques de Amara, Hannachi a déclaré: «Je ne citerai pas de noms, mais je suis prêt à pardonner tous les dépassements dans l'intérêt de la JSK. On doit gérer cette situation avec une grande sagesse. Nous sommes tous des enfants de ce prestigieux club et on doit donner l'exemple sur tous les plans.» Reste à savoir maintenant si l'appel au calme sera entendu par l'opposition.
«Hemani a failli être agressé par un supporter âgé de 15 ans»
En évoquant les supporters, Hannachi a fait savoir à l'assistance que l'attaquant Hemani a failli être agressé par un fan âgé de 15 ans. Déçu par ce qu'à vécu son joueur, le président dira : «C'est inadmissible qu'un joueur soit agressé par un supporter. Hemani a été victime d'une tentative d'agression de la part d'un supporter du club âgé de 15 ans environ. Je ne peux tolérer ce genre d'agissement. Comment voulez-vous qu'un joueur soit concentré sur son travail dans de telles conditions '»
En dernier lieu, et devant le souhait de la grande famille de la JSK de le voir rester en poste, Hannachi dira : «Je ne le dirai jamais assez, si un industriel se présente, je lui céderai mon poste sans le moindre souci. Celui qui croit que la JSK est un club facile à gérer se trompe. Il va falloir un grand industriel pour pouvoir maintenir le club au sommet. Depuis que je suis président, je me suis toujours assuré que tout marche dans le bon sens. La preuve, au jour d'aujourd'hui, la JSK ne doit de l'argent à aucun joueur. Tout le monde a été payé, contrairement à la plupart des clubs qui sont criblés de dettes.»
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Nazef : «Le calme doit revenir»
«Je pense n'avoir fait que mon devoir de venir assister à cette réunion à laquelle je suis convié. Vous savez bien que notre club vit ces derniers temps des moments difficiles. Nous sommes tenus, en tant qu'anciens joueurs et autres dirigeants, de venir voir comment on peut apporter des solutions. Le calme doit revenir vite dans le club, la JSK est réputée pour son standing, j'espère que tout va rentrer bientôt dans l'ordre.»
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Benhamlat : «C'est le moment de s'unir autour de la JSK»
L'ex-arrière gauche international de la JSK, Aziz Benhamlat, a déclaré ceci : «Je trouve que la JSK ne mérite pas tout ce qu'elle traverse comme moments difficiles. Je suis très peiné de lire tous les matins tout ce qui se dit autour du club. C'est le moment pour chacun de nous de s'unir autour de la formation kabyle qui a tant besoin de ses enfants. Ce n'est pas le moment de polémiquer. La JSK a le plus besoin, à mon avis, de sérénité. Je ne pense pas qu'il y ait crise, l'équipe fait de son mieux en championnat, il faut la soutenir et, tous ensemble, on sortira le club de cette situation.»
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Aziz Lahcène (président du comité de supporters) :
«Nous voulons sortir de cette crise dans le calme»
«Nous sommes tous les serviteurs de ce club symbole de toute une région, chacun de nous devrait participer à son épanouissement et le faire sortir de la crise. Nous voulons que les choses se passent dans le calme, sans toucher aux vies privées des uns et des autres. Nous étions les donneurs d'exemples il n'y a pas si longtemps, n'ouvrons pas la voie à nos adversaires de rigoler. La JSK est plus grande que ça, j'appelle les supporters à la sagesse, seule voie pour aboutir au dénouement de la crise.»
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Moh Nesnas (ex-dirigeant) : «Hannachi est président, il ne doit exclure personne»
«J'ai toujours contesté la manière de gérer du président Hannachi mais je ne l'ai jamais insulté ni porté atteinte à sa personne. Les insultes sont interdites et cessons les attaques par voie de presse ce qui a porté un sale coup au club. Hannachi est le président du club, il ne doit exclure personne de la grande famille de la JSK, il doit écouter tout le monde.»
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Kerouche (ex-vice-président) :«La crise actuelle serait liée à la prochaine élection de la FAF en 2013»
«J'ai des révélations importantes que je ne ferai pas au président lors de cette réunion, mais je dois confier que la crise actuelle serait liée à la prochaine élection de la FAF en 2013. Il y aurait des personnes qui ne cherchent qu'à tirer profit de la crise actuelle à des fins inconnues, j'appelle tout un chacun à la vigilance et sauvons la JSK.»
«Je n'ai pas apprécié la sortie de la commission de réflexion en milieu de saison»
Concernant la commission de réflexion, l'ex-vice-président de la JSK, Slimane Kerouche, dira : «Je n'ai pas apprécié la sortie de la commission de réflexion en ce milieu de saison. Ses membres auraient dû attendre la fin de la saison pour réagir. L'équipe est en pleine compétition et tout ce tapage médiatique et autres attaques par voie de presse nuiront à la sérénité du groupe et le seul perdant est la JSK.»