Le projet entre la JSK et le groupe italien Cavallo tarde à voir le jour, car il y a désaccord. Les Italiens exigent l'actionnariat et la JSK veut le partenariat. C'est là où les deux parties n'ont pas trouvé un terrain d'entente, car il s'agit là de deux procédures bien différentes en matière juridique et économique. Au terme des deux dernières réunions entre le nouveau président Hamid Sadmi et le représentant italien Cavallo Rocco, la situation n'a pas évolué. Ce qui signifie que la concrétisation de ce projet n'est pas pour demain en raison des documents exigés par les Italiens qui veulent éviter tout imprévu juridique ou administratif par rapport aux gros investissements qu'ils entendent engager. La société Cavallo Groupe a l'intention de donner une autre dimension à la JSK avec toutes les infrastructures nécessaires. Pour les trois derniers bilans ainsi que les actes de propriété, il reste beaucoup de choses à faire. A propos des trois derniers bilans, les Italiens ont relevé quelques anomalies. Même pour les actes de propriété, rien n'est clair, selon notre source, qui précise que le groupe italien veut construire un centre de formation, un centre médical et un centre commercial et, bien entendu, percevoir un pourcentage sur les bénéfices.Après cette réunion, il a été décidé que les deux parties se rencontrent le 16 octobre prochain pour faire avancer le projet. Le temps que les Italiens étudient le dossier établi par des experts et éviter tout accroc juridique. De toute évidence, les Italiens semblent prêts à professionnaliser la JSK, mais sur la base d'un dossier juridiquement clair et sans équivoque. C'est là où les choses commencent à traîner. Cavallo Rocco s'est dit disposé à venir investir à la JSK et a donné rendez-vous aux dirigeants de la JSK pour passer à la prochaine étape des négociations. La venue des Italiens tombe au bon moment pour les responsables et les fans de la JSK qui attendent avec impatience la signature du contrat. Mais, au vu de l'évolution du dossier, on n'en est pas encore là. Toutefois, le président de la JSK, Hamid Sadmi, est optimiste quant à la concrétisation de ce projet, alors que les Italiens ne veulent pas investir en terrain inconnu. A noter la présence d'Enrico Fabbro avec la délégation italienne à titre de conseiller de Cavallo Rocco. A propos du volet technique, rien n'a été concrétisé pour remplacer le duo Rahmouni-Moussouni. L'inquiétude commence à envahir les fans, d'autant plus que le temps ne joue pas en faveur de la JSK. Après le refus de Djamel Menad, les noms de Meziane Ighil, Moussa Saïb, Azzedine Aït-Djoudi, Adel Amrouche, Bijotat ont circulé. Aux dernières nouvelles, les contacts avec Jean-Yves Chay ont abouti, ce qui est une bonne chose en soi.
Par ailleurs, malgré sa destitution le 7 août dernier, Mohand Chérif Hannachi ne veut pas abdiquer comme en témoigne son dépôt de recours au tribunal de Tizi-Ouzou dans la perspective d'annuler des décisions prises le 7 août.
Devant être traitée le 4 octobre dernier, cette affaire a été reportée au 25 de ce mois pour permettre à la direction de faire face à la requête de l'ancien président. Notre source nous a confirmé que Hannachi est en contact avec deux de ses connaissances pour l'assister sur le plan juridique dans sa requête. En somme, avec la nomination d'un responsable à la barre technique, les doutes sur la concrétisation du projet avec les Italiens et la crise financière, la JSK n'est pas sortie de l'auberge. Hamid Sadmi et ses proches collaborateurs ont du pain sur la planche.
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Posté Le : 10/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com