JSK : Hannachi : «Le professionnalisme n'a fait qu'endetter les clubs»

«Tout a été fait dans la précipitation»
«La JSK survit grâce aux sponsors»
«Je souhaite qu'on puisse voir le bout du tunnel»
Lors de son intervention sur radio Chaîne III hier matin, le premier responsable du club kabyle, Mohand Cherif Hannachi, a donné son avis sur la gestion professionnelle des clubs qui en est à sa deuxième saison. Le doyen des présidents algériens n'a pas caché son inquiétude à ce sujet, estimant que les clubs s'endettent aujourd'hui et vivent au-dessus de leurs moyens et que cette situation ne peut plus durer.
«Tout a été fait dans la précipitation»
Interrogé dans un premier temps sur la gestion professionnelle, le boss kabyle dira : «Je ne vous cache pas qu'on est en train de souffrir depuis l'avènement du professionnalisme. Tout a augmenté de nos jours. Je dois dire aussi qu'on a mal entamé le professionnalisme, car on n'a pas eu le temps nécessaire de préparer les choses. Nous avons obtenu le registre de commerce en seulement un mois. Tout a été fait dans la précipitation !»
«On aurait dû commencer progressivement dans le professionnalisme»
Pour rester dans le contexte, Hannachi ajoutera : «Vous savez, le professionnalisme est comme la construction d'une maison. On commence toujours par les fondations pour arriver au toit. Or, nous avons fait le contraire. Résultat, tous les clubs se retrouvent endettés jusqu'au cou, la plupart vivent au-dessus de leurs moyens. En parallèle, je dirais que nous n'avons pas le choix car on est obligés de suivre. Dans le cas contraire, aucun d'entre nous ne pourra recruter.»
«En Algérie, on n'a pas la culture des actions»
En évoquant la question des actions, le président Hannachi a expliqué à ses interlocuteurs qu'en Algérie, les gens n'ont pas cette culture vu que peu de gens en achète. Il dira : «En Algérie, on n'a pas la culture des actions. Les gens n'achètent pas les actions, ils ne savent toujours pas ce que c'est' Les clubs souffrent aujourd'hui. Heureusement que les responsables du ministère respectent leurs engagements. Pour les terrains, aucun club n'en possède.»
«La JSK survit grâce aux sponsors»
Quant à la JSK, Hannachi a expliqué que le club arrive à survivre grâce aux sponsors. Il dira dans ce sens : «Pour l'instant, on survit grâce aux sponsors. C'est avec leur argent qu'on paye les joueurs. Mais je sais que ce sera de plus en plus difficile, car tout a augmenté. Il y a eu l'arrivée de quelqu'un qui a fait dans la surenchère. Il n'y a qu'un seul club qui peut dire qu'il a une gestion professionnelle, car il a de l'argent.»
«J'ai récemment discuté avec le ministre des Finances »
Hannachi a déclaré par la suite qu'il a débattu la question financière du professionnalisme avec le ministre des Finances. Il dira : «J'ai récemment discuté avec le ministre des Finances et nous avons évoqué tous les points concernant la gestion des clubs professionnels. Il partage mon point de vue sur les actions. Quant aux sponsors, ils peuvent arrêter d'un jour à l'autre. C'est vraiment difficile de poursuivre sur cette voie. Je ne pense pas que cela va durer longtemps comme ça. Ce n'est pas possible.»
«Je souhaite qu'on puisse voir le bout du tunnel»
«Je regrette de ne plus avoir la possibilité de me réunir avec les présidents de club. Avant, on se voyait souvent pour discuter des problèmes du quotidien. Maintenant, on se réunit une seule fois en 6 mois. Je ne vous cache pas que je suis inquiet pour l'avenir de tous les clubs. On se complique la tâche et je souhaite qu'on puisse enfin voir le bout du tunnel.»
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Départ de l'hôtel à 10h30
Les joueurs de la JSK ont bénéficié d'une journée de repos, hier. C'était l'occasion pour chacun d'aller faire un tour dans la ville catalane. Le quartier libre a débuté assez tôt, car quelques minutes après avoir pris le petit déjeuner, les joueurs ont quitté l'hôtel. Le bus a démarré vers les coups de 10h30 en direction du centre-ville.
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Shopping et photos souvenir au programme
Comme ce fut le cas mercredi soir, les joueurs se sont dispersés une fois arrivés au centre-ville. Au programme, shopping et photos souvenir. La plupart d'entre eux en ont profité pour acheter quelques cadeaux souvenirs à leurs proches, du moment que c'était le dernier jour de balade.
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Ziad, Hanifi, Remache, Mazari, Belkalem ont visité le Camp Nou
Il leur était quasiment impossible de se déplacer jusqu'au centre de Barcelone et de ne pas voir le fameux stade du FC Barcelone, le Camp Nou. Ziad, Hanifi, Remache, Mazari et Belkalem n'ont pas raté l'occasion de faire un saut au stade. Ils sont même entrés jusqu'aux vestiaires pour voir de près les infrastructures. On vous laisse le soin d'imaginer leurs commentaires sur place.
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Hemani, Tedjar et Bitam portés sur les chapeaux de cow-boys
De leur côté, Hemani, Tedjar et Bitam ont fait un tour en ville pour acheter quelques trucs. Et au moment où ils visitaient les magasins, ils sont tombés sur des chapeaux de cow-boys dont tous les 3 joueurs sont fans. Ils ont presque essayé tous les modèles, ce qui leur a pris un temps fou.
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Rial, Zarabi et El Orfi au Port Olympique
Quant à Rial, Zarabi et El Orfi, ils ont préféré faire une balade du côté du port. En effet, c'est au Port Olympique que les 3 joueurs ont décidé de passer un moment de détente autour d'un café. Ils ont apprécié la placette qui était très animée.
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Hannachi, Oscar et Mourad Khaled ont déjeuné ensemble
Le président, quant à lui, a passé toute la journée avec le directeur général de Euro-Casa, Oscar, ainsi que Mourad Khaled, le traducteur. Les 3 hommes ont dîné ensemble. L'occasion pour Hannachi et Oscar de parler affaires. Les deux hommes ont parlé du futur partenariat ainsi que des projets d'investissement.