Algérie

JSK : El Orfi : «On doit empocher les 9 points de Tizi et rester invincibles à l'extérieur»


JSK : El Orfi : «On doit empocher les 9 points de Tizi et rester invincibles à l'extérieur»
Mazari, l'éternelremplaçant !
Pour le porteur d'eau de la JSK, Hocine El Orfi, le match nul face au CSC, obtenu à l'extérieur, est important dans la mesure où il offre aux joueurs plus de sérénité et de quoi aspirer à mieux préparer la prochaine sortie très attendue, face au MCS, dans plus d'une semaine, au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou.
Après une période de turbulences, vous voilà tout sourire, le match nul face au CSC a dû vous faire du bien en attendant d'enchaîner prochainement à domicile'
C'est le cas de le dire puisqu'on avait besoin de sérénité. Le point arraché face au CSC est positif et nous permettra de souffler un tant soit peu après toute cette période de mauvais résultats. On a fait l'essentiel même si je dois vous avouer qu'avec un peu plus d'audace on aurait pu revenir avec la victoire. Nous étions bien organisés et plus déterminés à gagner. Nous avons bien négocié la première mi-temps, et en seconde on a opté pour la prudence d'autant plus que les locaux ont affiché une volonté de marquer. J'estime que le match nul nous arrange, c'est un bon point de pris.
Ce résultat va en quelque sorte améliorer votre situation tant au classement que sur le plan mental, n'est-ce pas '
Je vous l'accorde. Je vous disais qu'on avait besoin de ce résultat. D'abord en matière de classement il est nécessaire de gagner des points pour nous éloigner de la zone rouge, mais aussi surtout sur le plan mental, cela nous permettra d'atténuer la pression et de retrouver la joie de jouer, il nous reste quand même cinq matches, il faudra bien les négocier.
Vous aurez à effectuer deux semaines de préparation en prévision de votre prochaine sortie face au MCS, comment comptez-vous les gérer '
Je sais qu'en raison du déroulement des matches de coupe, on sera appelés à travailler pendant deux semaines d'ici notre prochaine sortie face au MCS à Tizi. Personnellement, je trouve cela positif dans la mesure où on aura suffisamment le temps de récupérer et préparer du mieux possible cette sortie à domicile qui sera aussi capitale. Notre dernière victoire remonte au mois de février dernier face au WAT. Il est venu le moment de mettre fin à cette situation, une victoire s'impose d'elle-même. Le staff a déjà en tête le programme de préparation, les joueurs qui n'ont pas été disponibles face au CSC vont revenir, ce sera aussi positif pour nous.
Comment voyez-vous le reste de la saison '
Il est vrai qu'on aurait tous souhaité figurer sur le podium, malheureusement ce n'est pas le cas pour des raisons connues de tous et sur lesquelles je ne souhaiterais pas revenir. Je sais que nous aurions pu faire mieux au vu de nos potentialités et compte tenu des moyens mis à notre disposition. Maintenant, il est urgent de renouer avec les résultats positifs, on a trois matches à Tizi, synonymes de neuf points, et deux autres à l'extérieur qu'il faudra négocier positivement, je reste convaincu qu'on va améliorer notre position avant l'ultime journée.
Pour finir, comment réagissez-vous aux incidents qui ont émaillé le match MCS-USMA '
Franchement, les incidents qui ont entaché la fin de la rencontre MCS- USMA nous ont beaucoup affectés d'autant plus que des joueurs ont été sérieusement touchés, je déplore ce qui s'est passé. Ce n'est qu'un match de football qui a failli tourner au drame, j'espère que l'état des joueurs blessés ne risque pas de s'aggraver et qu'ils retrouvent bientôt leur santé, il faut des mesures radicales pour mettre fin à ces comportements néfastes.
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Il n'a joué qu'un seul match en championnat cette saison'
Mazari, l'éternelremplaçant !
C'est difficile de se mettre à la place des autres, d'autant plus lorsqu'il s'agit d'un joueur qui s'entraîne tous les jours avec son équipe, mais qui n'aura pas la chance de jouer et de prouver. C'est le cas du gardien de but, Nabil Mazari. Ce dernier, qui brûle d'envie de rechausser ses crampons et d'avoir plus de temps de jeu avant la fin de la saison, se montre à chaque fois patient. La preuve, il ne réclame plus de jouer même si sa dernière titularisation remonte à la première journée de championnat, contre le MCA. Depuis, le keeper kabyle s'est retrouvé sur le banc des remplaçants, jusqu'au match de la Coupe d'Algérie qui a vu la JSK accueillir l'équipe de Hessasna. Même s'il s'est entretenu à maintes reprises avec son entraîneur, Mazari n'a toujours pas eu le clin d il de son coach pour rejouer.
La situation actuelle du club ne l'arrange pas
Par ailleurs, il faut aussi signaler que la situation que la JSK traverse ces derniers temps n'arrange certainement pas Mazari. Les responsables à la barre technique ont toujours essayé d'aligner la même équipe à chaque rencontre, et ce, pour permettre aux joueurs de garder leurs repères sur le terrain. Autrement dit, la titularisation de Mazari dépendra des prochains résultats que le club enregistrera, que ce soit à domicile ou bien à l'extérieur.
Retour en force d'Asselah
La situation délicate que la JSK enregistre n'est pas la seule raison derrière la non titularisation de Mazari. En effet, même le gardien numéro un, Malik Asselah, n'est pas facile à détrôner du moment qu'il affiche une très bonne forme durant cette phase retour. Depuis le but encaissé contre l'ESS, Malik s'est toujours montré décisif, sauvant l'équipe de plusieurs situations périlleuses. La concurrence à la JSK est vraiment loyale et le dernier mot revient au seul entraîneur.
«J'ai parlé avec l'entraîneur et j'attends toujours ma chance»
Contacté par nos soins hier matin, Mazari nous a révélé que c'est difficile pour lui de réclamer une place de titulaire vu la période difficile que la JSK traverse en championnat. Selon lui, l'avenir de l'équipe passe avant tout : «Je ne vous cache pas que j'attends avec impatience de rejouer. Comme vous le savez, je n'ai pas connu la moindre titularisation depuis le match de Coupe contre Hessasna. Réclamer une place en ce moment n'est pas facile vu la situation délicate que la JSK traverse. J'ai parlé avec l'entraîneur et j'attends toujours ma chance. J'espère rejouer avant la fin de la saison pour au moins garder la forme».
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Iboud : «Le changement est inévitable, les choses ne peuvent demeurer en l'état»
L'ancien président de la JSK, Miloud Iboud, comme tous ceux qui sont en train de sillonner la Kabylie depuis plus d'un mois à l'effet de sensibiliser les supporters sur le danger qui menace le club de Kabylie et contester de vive voix la direction actuelle, reste persuadé et plus que jamais convaincu que seul un changement effectif à la direction conduira le club de ses premières amours vers la sortie du tunnel. Après avoir pris part à la dernière escale à Ath Yenni, puis s'étant excusé le lendemain pour Akbil, avançant des raisons de santé, Iboud revient pour réaffirmer son souhait de voir les choses évoluer positivement : «Le point de vue des anciens joueurs et dirigeants dans ce sens n'a pas changé, nous demandons des changements radicaux, il est impossible de laisser le club vivre une telle situation sans réagir. Les supporters ont ras-le bol de voir un club réputé pour jouer les premiers rôles, assurer son maintien. L'année dernière on avait dit qu'un club peut connaître un passage à vide, mais que le même scénario se reproduise l'année d'après nous laisse perplexes'».
« Ce sont les supporters qui ont appelé les anciens à réagir »
Dans un autre registre, Iboud estime que l'action que mènent les anciens joueurs et dirigeants de la JSK n'est pas née par hasard, ce sont les supporters du club qui lui ont donné vie lorsqu'ils ont appelé les figures de proue du club à réagir face à la crise : «Au départ nous ne voulions pas intervenir. Seulement et après avoir constaté que le club enchaine les mauvais résultats et que les supporters n'ont cessé de nous appeler, nous avons décidé de nous organiser en mettant en place une commission de réflexion, répondant ainsi à la demande des supporters».
« Nous déplorons le fait que Hannachi ait tourné le dos aux anciens »
Par ailleurs, l'ex-capitaine et président de la JSK avoue qu'il devient difficile de trouver des solutions sachant que le président actuel a fermé toutes les portes au dialogue, surtout avec les anciens : «Croyez bien que notre mission n'est pas aussi facile que peuvent le penser certains. Trouver des solutions est certes notre mission principale, mais ça se complique avec la position de Hannachi, qui a fermé toutes les portes du dialogue. Il refuse catégoriquement de parler avec les anciens et continue à faire la sourde oreille. En tout cas, les supporters sont mis au courant de cette position et il en assumera seul les conséquences».
« La caravane est sollicitée de partout, elle vise à sensibiliser le maximum de régions »
Miloud Iboud, l'une des figures présentes dans la caravane anti-Hannachi, qui continue à se déplacer en Kabylie, affirme que la caravane est sollicité dans de nombreuses localités de la Kabylie, et son principale objectif est de sensibiliser le maximum de contrées de la Kabylie, pour trouver des solutions à la crise de la JSK : «Depuis qu'elle a démarré, la caravane connaît un franc succès là où elle passe. Les supporters de la JSK toutes générations confondues nous réclament et souhaitent un changement positif au club, de nombreuses autres localités ont invité les membres de la caravane dans leurs régions et je vous assure qu'on poursuivra nos déplacements jusqu'à trouver de concert avec les supporters les solutions idoines».
« Ce qui s'est passé à Saïda est condamnable, les décideurs doivent prendre des mesures radicales »
En guise de conclusion, Iboud a tenu à réagir lui aussi à propos des événements qui ont marqué la fin de la rencontre USMA-MCS, le week-end dernier, en déclarant : «C'est malheureux de vivre une telle fin de match. Des joueurs ont été blessés, d'autres ont failli perdre la vie, cela est une preuve que le mal qui ronge notre football est toujours présent. Je condamne avec fermeté les incidents et j'appelle les décideurs à se pencher sérieusement sur ce fléau qui nuit à notre football. Ce n'est pas nouveau, il y a pire dans les paliers inférieurs, dont les gens ne parlent pas. Il faut intervenir au plus vite».
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La commission de réflexion s'est réunie hier
La commission de réflexion de la JSK, que préside Mourad Yousfi, a tenu hier à 16h une réunion de travail à la salle Iboudrarene. Les membres de la commission devaient, selon une source, débattre de l'actualité du club et des actions futures à entreprendre.


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