Le temps est compté, le sablier s'égraine. Dix jours séparent, en effet, la JSK de sa dernière confrontation de la phase aller du championnat contre le CRB. La mission est claire et urgente : trouver un entraîneur, celui qui saura mener ce prestigieux club vers les sommets auxquels il aspire. L'élimination précoce de la Coupe d'Algérie, une défaite surprenante au stade Hocine-Aït-Ahmed contre l'USM El-Harrach, deuxième du championnat de seconde division, a laissé un goût amer auprès des supporters et des dirigeants de la JSK. Ce n'était pas seulement une défaite, mais un signal d'alarme qui résonne fortement dans les couloirs du club. La direction se retrouve désormais face à une tâche pressante : remplacer Abdelhak Benchikha, l'ex-entraîneur, par quelqu'un qui non seulement comblera le vide laissé, mais saura également répondre aux attentes élevées des fans, déçus et en colère après la désillusion face à l'USMH. Selon l'opinion largement partagée parmi les supporters, la présence d'un entraîneur de valeur aurait pu changer le cours de cette rencontre fatidique. La question qui se pose alors est : quel entraîneur pour quelle mission ? Les attentes sont grandes. Les fans rêvent d'un coach capable de conduire cette équipe à la gloire, de transformer cette position de leader provisoire en une domination incontestable du championnat. Avec encore 16 matchs à jouer, tout est encore jouable, mais le défi est immense. La JSK, bien que talentueuse, a besoin de quelqu'un qui peut affiner l'équipe, apporter de la rigueur, de la stratégie et la communication adéquate pour transformer le potentiel en victoires. Les candidats ne manquent pas : des entraîneurs tunisiens, français, égyptiens et d'autres nationalités se sont montrés intéressés. Cependant, trouver le bon profil dans cette liste de prétendants est loin d'être simple. Il faut quelqu'un qui non seulement comprend les subtilités du jeu, mais aussi les dynamiques particulières de ce club, quelqu'un qui peut inspirer, motiver et, surtout, corriger les manquements qui empêchent cette équipe de briller de tous les feux. Les anciens joueurs des Canaris sont unanimes : il faut un stratège, un communicateur, un motivateur, un mentor dans le sens le plus noble du terme. La direction du club est donc à un tournant crucial. L'instabilité qui a trop longtemps hanté la JSK doit cesser. Il est temps de trouver le prochain Stefan ?ywotko, celui qui a su, par le passé, apporter non seulement des titres mais aussi une stabilité certaine. Les jours filent, les supporters s'impatientent, mais la décision ne doit pas être précipitée. Il faut choisir avec discernement, car ce choix pourrait soit redresser la trajectoire du club, soit prolonger son errance. Les prochains jours seront déterminants pour l'avenir de la Jeunesse Sportive de Kabylie. I.
Posté Le : 12/01/2025
Posté par : presse-algerie
Source : www.competition.dz