JSK : Dépité, Belakhdar rentre chez lui

La direction kabyle interpellée
Le milieu de terrain kabyle, Fayçal Belakhdar, est rentré chez lui à M'sila dimanche dernier. Au lendemain de son refus de s'entraîner en solo, un incident qui aura encore provoqué un autre différend entre lui et son premier responsable à la barre technique Nasser Sandjak, Belakhdar s'est réfugié chez lui. Selon une source de la direction kabyle, ce cas devrait être traité dans les prochaines heures, étant donné que l'équipe s'est déplacée hier à Akbou pour jouer un match amical. Ne se trouvant pas au mieux psychologiquement, lui qui n'a encore pas été autorisé à reprendre avec le groupe, Belakhdar a décidé de prendre du recul dans l'espoir de voir sa situation réglée le plus vite possible.
Il attend le coup de fil de Ouaked pour venir s'expliquer
Le joueur kabyle qui a appris que son cas est confié au coordinateur de l'équipe première, en l'occurrence Mustapha Ouaked, a informé ce dernier qu'il devait regagner son domicile tout en lui expliquant qu'il attendra son coup de fil pour revenir à Tizi et éventuellement être entendu une deuxième fois sur sa réaction lors de la reprise des entraînements de samedi dernier.
Il ne veut pas parler de fin de saison maintenant
Même s'il a compris qu'avec Sandjak les chances de voir son nom figurer dans les 18 sont presque anéanties, le joueur reste toutefois optimiste de revenir dans l'équipe avant la fin de saison. Selon ses proches, Belakhdar ne veut pas entendre parler d'une fin de saison pour lui et selon ce qu'il a confié à ses proches, il compte revenir une fois son cas traité pour reprendre avec le groupe.
Sera-t-il encore une fois traduit devant le CD '
Il y a moins d'un mois, le milieu de terrain Bellakhdar qui a quitté le terrain avant la fin du match de l'USMA à Tizi a comparu devant le conseil de discipline. Cette dernière a prononcé un match ferme et une amende de 50 millions de centimes contre le joueur. Encore une fois, Belakhdar qui a laissé éclater sa colère après, s'être senti marginalisé, en quittant l'entraînement ne sait encore pas quelle suite lui réservera la direction. L'on ignore pour l'instant si la direction prononcera d'autres sanctions ; une chose est sûre, Belakhdar risque de terminer la saison sans jouer.
«J'ai jugé que cela ne servirait à rien de rester à Tizi»
Afin d'avoir de ses nouvelles, d'autant plus qu'il a brillé par son absence lors de la réunion tenue au vestiaire dimanche matin, nous avons jugé nécessaire de contacter Belakhdar qui nous dira ceci : «Au lendemain de la reprise des entraînements, ayant constaté que ma situation va de mal en pis, sachant que l'entraîneur n'allait pas me reprendre dans le groupe, j'ai jugé que cela ne servirait à rien de rester sur Tizi. J'avais le moral à plat et croyez-moi que je ne pouvais plus résister seul. J'ai donc préféré rentrer chez moi en attendant que ma situation soit réglée», nous a affirmé Bellakhdar.
«Faux, je ne cherche pas à récupérer mes papiers et je suis toujours lié à la JSK»
Voulant apporter certaines précisions concernant quelques information parues à son sujet notamment en ce qui concerne son v'u de quitter le club kabyle à la fin de saison, Belakhdar apporte un démenti formel là-dessus en disant : «J'ai lu à travers la presse que je cherche à récupérer mes papiers, je tiens à éclaircir la chose, je vous assure que tout ce qui a été dit est faux, je ne cherche pas à partir, je suis venu à la JSK pour progresser et non pas pour régresser. J'ai préféré la JSK sur plusieurs autres offres la saison dernière et jamais l'idée de quitter m'a traversé l'esprit.»
«Depuis que Sandjak est arrivé, je n'ai pas changé de souliers»
Affecté par sa situation qu'il vit depuis plusieurs mois, à savoir un éternel remplaçant, Belakhdar nous a confié qu'il vit difficilement sa marginalisation du groupe. Pire, Bellakhdar, qui a été titulaire indiscutable la saison dernière au MCEE, est déçu d'être relégué au statut de remplaçant jusqu'à nous révéler que depuis que Sandjak est arrivé, il n'a plus changé de pair de souliers : «Je vis difficilement ma situation. Je vais même jusqu'à vous révéler que depuis que Sandjak est arrivé je n'ai plus changé de souliers, ce qui prouve que je suis carrément mis sur la touche et c'est ce qui m'a poussé à réagir.»
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Une première dans les annales du club :
les joueurs réclament leur dû
La direction kabyle interpellée
La JSK se porte mal financièrement et l'intervention de Mokdad au vestiaire en résume tout. Certes, sur le plan technique, les choses semblent ne pas être aussi critiques dans la mesure où cela fait sept matches que les Canaris n'ont pas perdu. De l'avis de tous les observateurs, la place qu'occupe actuellement le club n'est pas celle qui lui sied. En effet, la JSK, qui est réputée pour jouer les premiers rôles pour ne pas dire carrément le titre, se contente de jouer le maintien pour la troisième année de suite. Par ailleurs, le sujet qui a été le plus commenté par l'opinion publique, c'est le fait que la JSK est frappée par une crise financière qui a eu pour conséquence directe le rendement des joueurs sur le terrain, jugé loin de répondre aux aspirations des amoureux du club. En fait, le dernier match face au CSC aura été une preuve sur l'état psychologique des joueurs. Après une belle première mi-temps, les Canaris laissent le CSC dominer la rencontre en deuxième mi-temps. Le rendement de certains joueurs a étonné plus d'un et désormais la raison est connue de tous, les joueurs réclament leur dû. L'intervention de Mokdad au vestiaire est en fait une première dans les annales du club. Le joueur mandaté par ses camarades de parler en leur nom a clairement dit aux dirigeants que le groupe va mal et attend son argent.
Le retrait d'Echourouk, l'absence de Yarichène ont compliqué la situation
Tout le monde sait que depuis le début de saison, le dirigeant Yarichène s'est occupé du volet financier. Certes pas tout puisque la JSK a d'autres pourvoyeurs de fonds mais selon des indiscrétions, le jeune dirigeant a déboursé de son propre argent des sommes importantes. Son absence dans le milieu du club depuis quelques semaines a inquiété les joueurs et compliqué davantage la situation. Aussi, la résiliation du contrat de sponsoring avec Echourouk a influé sur la situation financière du club et les dirigeants à leur tête le président de la SSPA-JSK, Mohand Cherif Hannachi, sont en train de chercher de nouveaux pourvoyeur de fonds pour tenter d'absorber la crise.
Le recul pris par Hannachi aussi
Il n'est un secret pour personne, le président Hannachi et son entraineur ne s'entendent pas depuis plusieurs mois. Un fait qui n'est pas resté sans provoquer quelques perturbations au sein de l'équipe, Hannachi, qui avait pour habitude de venir encourager les joueurs tant sur la pelouse qu'au vestiaire, ne vient plus. Le fait que Hannachi a pris du recul par apport à son équipe première et que sa relation avec Sandjak est très tendue, cela a beaucoup affecté les joueurs.
Ouaked et Boukhari rappelés en urgence
Il y a quelques jours, le président Hannachi a rappelé deux ex-dirigeants qui connaissent bien la maison pour avoir servi le club des années durant. Il s'agit d'Ouaked et Boukhari. Ces deux dirigeants sont rappelés en urgence par la direction kabyle pour apporter leur contribution au sauvetage de l'équipe. Ouaked et Boukhari se présentent quotidiennement au stade et ont même tenu une réunion avec les joueurs avant-hier au cours de laquelle plusieurs points ont été soulevés, notamment la situation financière des joueurs.
Les dirigeants tiendront-ils leur engagement pour le mois d'avril '
Les joueurs de la JSK avaient sauté sur l'occasion de la présence des deux dirigeants kabyles avant-hier au vestiaire pour faire part de leurs soucis sur le plan financier. L'engagement pris par Boukhari et Ouaked est de procéder à la régularisation de toute cette situation le mois d'avril prochain. Une réponse qui a quelque peu soulagé les joueurs qui attendent de voir la promesse se concrétiser sur le terrain.
Attention, l'heure n'est pas encore aux vacances !
L'intervention des deux dirigeants kabyles, Ouaked et Boukhari, avait pour objectif de remobiliser les joueurs. Remarquant un laisser-aller de certains joueurs qui ne se donnent pas à fond aux entraînements et le jour du match, les deux représentants de la direction kabyles n'avaient pas mâché leurs mots en déclarant qu'il est hors de question de penser aux vacances dès aujourd'hui et qu'il reste encore six matches à jouer. A six journées de la fin de saison, les joueurs sont donc appelés à se ressaisir et récolter le maximum de points. Boukhari et Ouaked ont tenu à rassurer les joueurs qu'à la JSK aucun ne sera privé de ses droits, notamment en ce qui concerne leurs salaires et autres primes.