Algérie


JSK
«On voulait la victoire face au MCEE. On l'a eue.» Hannachi dépose plainte. Aït Djoudi où les raisons d'un ras-le-bol.Après avoir crié son ras-le-bol, le coach a donné certaines explications, tout en restant vague et discret sur de nombreuses questions. Azzedine Aït Djoudi estime que le maillot de la JSK se mérite. Il a toutefois tenu à rappeler que son équipe a besoin de plus en plus de sérénité pour espérer continuer son ascension.«Zabiaa sera meilleur à l'avenir»Il a parlé brièvement du rendement de l'attaquant libyen, Mohamed Zabiaa : «Zabiaa ne pouvait pas espérer un meilleur départ. Il a marqué lors de son 1er match et cela le mettra davantage en confiance. Je suis convaincu qu'il sera meilleur à l'avenir. Il sera encore plus fort avec plus de temps de jeu dans les jambes et avec une meilleure forme physique.»«C'est bien que ce duo Zabiaa?Ebossé ait bien marché pour une première»Avant d'ajouter dans la foulée : «C'est une bonne chose que ce duo ait bien marché pour une première. D'ailleurs, si nous les avons aligné d'entrée, c'est parce qu'on savait qu'ils étaient bons. J'espère qu'ils vont s'entendre mieux, ce qui sera bénéfique pour l'équipe dans les jours à venir. En tous les cas, c'est rassurant de les voir marquer.»«On voulait la victoire face au MCEE. On l'a eue»Pour ce qui est de la rencontre en elle-même, Azzedine Aït Djoudi dira : «En gros, je suis satisfait du rendement de mes joueurs. Ils ont fait ce qu'il fallait dans ce match. Je pense aussi que la clé de la réussite dans ce match était d'avoir marqué les 2 buts aux bons moments. Le but de Zabiaa nous a mis en confiance. Par la suite, Ebossé a doublé la mise dès l'entame de la seconde période. D'ailleurs, on voulait la victoire face au MCEE, et on l'a eue. Il va falloir penser désormais au prochain match de coupe, en le préparant dans les meilleures conditions.» «J'avais quelques appréhensions sur le plan physique»«Je ne vous cache pas que j'avais quelques appréhensions sur le plan physique, car les joueurs ont beaucoup travaillé leur condition physique en Tunisie. J'ai eu peur qu'ils n'eurent pas le temps de récupérer au mieux, au vu des efforts consentis lors du stage. Mais finalement, tout s'est bien passé. Ils ont bien répondu sur le terrain. Ce qui me rassure le plus, c'est de savoir qu'ils seront encore meilleurs dans les prochaines journées.» «Tout ce qui perturbe mon équipe m'affecte mentalement»Par la suite, le coach a essayé d'expliquer les raisons qui l'ont mis hors de lui au coup du sifflet final : «Aujourd'hui, Aït Djoudi est fatigué par tout ce qui se passe autour du club. Nous gagnons nos matchs et je suis insulté. Je n'ai jamais vécu une chose pareille. Tout ce qui perturbe mon équipe m'affecte mentalement. J'étais le premier à appeler les supporters à revenir au stade pour soutenir la JSK et voilà qu'aujourd'hui, certains pseudo-supporters m'insultent gratuitement.» «Je sens que les gens n'attendent que le faux pas pour me descendre en flammes»Avant d'ajouter : «Ce que je n'arrive pas à admettre, c'est cette méchanceté gratuite. Je sens que les gens n'attendent que le faux pas d'Aït Djoudi pour commencer à critiquer, voire à me descendre en flammes. C'est une pression pour moi, au moment où je reste convaincu qu'on a les moyens de réaliser une bonne saison. C'est pour ça que je commence à en avoir mare de cette situation. Aujourd'hui, nous avons certes gagné, mais je ne suis pas heureux.»«Il n'y a pas de joueurs pistonnés à la JSK et ceux qui jouent méritent leur place»Par la suite, nous avons demandé au coach si ces insultes avaient un lien avec la libération de Meftah, Lamhene, Kernouf, Chibane et Bellakhdar. Le coach n'a ni affirmé ni infirmé, en se contentant de dire : «Tout ce que je peux dire, c'est qu'il n'y a pas de joueurs pistonnés à la JSK. Ceux qui jouent méritent leur place. Celui qui n'est pas en mesure d'apporter un plus sera libéré de manière définitive.»«La JSK est un grand club qui a besoin de joueurs de valeur»Avant d'enchaîner : «La JSK est un grand club qui a ses titres. Et ce n'est pas à moi de le rappeler. Il faut savoir qu'elle a besoin de grands joueurs et celui qui n'a pas le niveau ne peut porter un aussi grand maillot. Peut-être que cela dérange certains. En tous les cas, ce n'est pas normal qu'on assiste à ce genre d'agissements au moment où nous avons besoin de soutien.»«Je ne suis pas le seul responsable à la JSK. Tout le monde doit parler»Dans son discours, l'entraîneur a laissé entendre qu'il n'était pas le seul responsable de cette équipe et que tout se fait en étroite collaboration avec les dirigeants : «Je ne suis pas le seul responsable à la JSK. Tout le monde doit parler. Je me retrouve seul à parler en cas de défaite ou de victoire, sur tous les sujets. C'est trop pour moi. J'essaye d'apporter au mieux mon aide à cette équipe, et je veux qu'on m'assiste davantage pour ça.»«Je remercie le service d'ordre pour sa protection»En fin du point de presse, il a tenu à remercier le service d'ordre qui veille à sa sécurité : «Je tiens à remercier le service d'ordre qui fait tout pour nous protéger. D'ailleurs, je ne suis pas inquiet, car je suis un enfant de la région. Je suis seulement déçu de ces agissements qui ne nous aident pas. C'est donc beaucoup plus une déception qu'autre chose.»-Les critiques, une pression permanenteEt s'il n'y avait pas que l'affaire des insultes ' Une question qui mérite d'être posée, car durant cette conférence, Aït Djoudi a jeté un pavé dans la mare en déclarant : «Les gens n'attendent que les erreurs d'Aït Djoudi pour critiquer ! J'en ai assez de ce comportement. Qu'on nous laisse travailler tranquillement.» Une sortie médiatique qui révèle une fois de plus que le coach était sous pression depuis quelques semaines, notamment après la défaite contre le CSC à domicile, où il a été sévèrement critiqué. Le premier responsable du staff technique a senti qu'on l'attend au tournant, ce qui a constitué une pression supplémentaire sur lui. Et les insultes n'ont été que la goûte qui a fait déborder le vase.-Suite aux insultes proférées à son égardHannachi dépose plainteMême si la JSK a réussi à s'imposer samedi dernier en championnat face au MCEE, cela n'a pas empêché certains supporters d'insulter le président Hannachi et l'entraîneur Azzedine Aït Djoudi. Mais aux yeux du boss, il existe une personne parmi ces gens qui est responsable de ça. Et à cet effet, il tenait à déposer plainte contre la personne en question, afin que ce genre d'agissement ne se reproduise plus à l'avenir. Il faudrait dire que ce n'est pas la première fois que le président du club kabyle sollicite la justice pour ce genre de comportement. On s'en souvient tous des énergumènes de début de saison, au moment où l'équipe était en pleine ascension. Désormais, on est persuadés à la JSK qu'il ne s'agissait que d'un règlement de compte envers le président et l'entraîneur.-Aït Djoudi où les raisons d'un ras-le-bolQui l'a vue venir celle là '! Azzedine Aït Djoudi, l'entraîneur des Canaris, menace de jeter l'éponge, au moment où l'équipe continue son ascension au classement, en ce début de phase retour de Ligue 1. A travers ses déclarations d'après match, il est clair qu'il n'a plus la même motivation qu'à l'entame de la saison. Comme tout le monde le sait, Aït Djoudi accuse certains pseudo-supporters de l'avoir insulté, mais surtout de l'avoir menacé suite à la libération des enfants du club. Toutefois, le coach maintient sa position en affirmant que c'est fini le social à la JSK. «Tout joueur qui n'apporte pas un plus à l'équipe où n'ayant pas le niveau devra quitter la JSK», a-t-il déclaré lors de la conférence de presse d'après-match. Mais ce qui l'a le plus dérangé, c'est le fait que son entourage n'évoque pas à son tour le cas des joueurs libérés. L'entraîneur ne veut apparemment pas assumer à lui seul ces libérations, du moment que la décision a été prise en collaboration avec son président. En déclarant qu'il n'y avait pas que lui à la JSK, le coach souhaite que la responsabilité soit partagée.




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