Algérie

JSK : 20La commission de discipline a rendu son verdict lundi soir millions d'amende pour Maïza et 50 pour Bellakhdar



JSK : 20La commission de discipline a rendu son verdict lundi soir millions d'amende pour Maïza et 50 pour Bellakhdar
Sandjak «Je suis déçu, car les sanctions ont été prises sans quon ne tienne compte de mon rapport !»
C'est fait, la commission de discipline de la JSK s'est réunie, avant-hier. En présence des deux joueurs, Adel Maïza et Fayçal Bellakhdar. Les membres de la CD les ont entendus, à la fin de la séance. Il a été donc décidé d'infliger une amende financière et une autre technique aux deux joueurs, et de les autoriser désormais à rejoindre le groupe pour reprendre les entraînements. Ainsi, l'axial Maïza, qui a déjà repris en solo depuis la semaine dernière, a rejoint le groupe, en prenant même part au match d'application entre les joueurs, tandis que le milieu de terrain, Fayçal Bellakhdar, qui est resté depuis le match de l'USMA à l'arrêt, a repris en effectuant des tours de piste, avant de quitter le terrain. Ainsi, la commission de discipline a statué sur les cas des deux éléments, en les autorisant à reprendre, au moment où l'entraîneur, Nasser Sandjak, demeure insatisfait des décisions retenues. Le premier joueur à être entendu est l'axial Adel Maïza, lui qui a été l'auteur du premier incident, avant la venue de l'USMA à Tizi. Il a, faut-il le rappeler, demandé à son entraîneur de ne pas le convoquer dans la liste des 18 s'il n'allait pas figurer dans le onze, et la suite tout le monde la connaît. Ainsi, il a été écarté du groupe jusqu'à nouvel ordre. Et selon la teneur du PV des travaux de la commission, Adel Maïza a écopé d'un match ferme et d'une amende de 20 millions de centimes. Quant au deuxième cas traité par la commission, il concerne le milieu de terrain, Fayçal Bellakhdar, qui a quitté le terrain au moment où le match se jouait. N'ayant pas apprécié sa non sollicitation de la part de Sandjak, ne serait-ce que comme remplaçant, Bellakhdar a quitté le banc sans crier gare. Depuis, l'ex-sociétaire du MCEE n'a pas rejoint le groupe. Lui, la commission a décidé de le suspendre pour un match et de lui infliger une amende un peu plus élevée que son partenaire Maïza, 50 millions de centimes.
La direction a remis une copie du PV à Sandjak hier
Comme révélé par nos soins, la direction kabyle, qui a fait office de secrétariat de la commission de discipline, a remis, hier matin, une copie du PV à Nasser Sandjak. Ainsi, ce n'est qu'hier matin que l'entraîneur kabyle a pris connaissance du verdict, il ne s'y est pas opposé, car il considère que la commission est souveraine.
Sandjak n'est pas content, il a souhaité être entendu lui aussi
Selon ses déclarations, hier matin, Sandjak a souhaité être, lui aussi, appelé à prendre part à la réunion de la commission de discipline, laquelle a statué en son absence. Selon lui, la commission, qui ne s'est pas basée sur son rapport dans ses décisions, aurait pu le convoquer pour entendre sa version sur ses deux éléments, Maïza et Bellakhdar.
Maïza et Bellakhdar en mode motus et bouche cousue
A la fin de la séance, nous avons sollicité les deux joueurs, Maïza et Bellakhdar, pour nous parler de leur retour et des décisions prononcées par la commission de discipline. Les deux Canaris ont catégoriquement refusé de commenter la décision, ni de revenir sur les détails de leur situation, préférant, vraisemblablement, tourner définitivement la page et penser à la suite du parcours avec leur équipe. Une chose est sûre, les deux éléments ont confié à leurs partenaires qu'ils ont vécu la semaine la plus dure de la saison et souhaitent en finir pour continuer la saison avec un état psychologique meilleur.
Ils seront absents face au CRB
Suite aux sanctions retenues contre eux, un seul match de suspension, les deux joueurs, Maïza et Bellakhdar, seront donc absents au prochain match face au CRB. Déjà sur le plan technique, ils ne peuvent répondre favorablement, après plusieurs absences aux séances d'entraînement. Ainsi, ils auront une dizaine de jours à cravacher dur pour espérer revenir dans l'effectif, à partir du match face au CSC prévu le 19 mars à Tizi.
Sandjak «Je suis déçu, car les sanctions ont été prises sans qu'on ne tienne compte de mon rapport !»
A la fin de la séance de reprise des entraînements d'hier matin, au lendemain du match amical face au NARBR, nous nous sommes entretenus avec le premier responsable technique de la JSK, Nasser Sandjak, à propos du sujet qui fait encore l'actualité au sein de cette équipe, à savoir le cas Maïza et Bellakhdar, qui ont comparu la veille devant la commission de discipline. Ayant pris connaissance des sanctions infligées aux deux joueurs par le biais d'un PV qui lui a été remis en mains propres par un responsable de la SSPA, l'entraîneur en chef dira : «C'est ce matin que j'ai pris connaissance des décisions, Maïza et Bellakhdar ont écopé chacun d'un match de suspension et de sanctions financières. Tout ce que je peux vous dire, c'est que je suis déçu, car les sanctions ont été prises par la CD sans consulter même mon rapport».
«Mon rapport est arrivé sur le bureau de la direction mardi»
Invité à être plus explicite sur la non consultation de son rapport qui devait servir de document de base pour la commission de discipline, l'entraîneur en chef ajoute : «Oui, je vous dis que mon rapport n'a atterri sur le bureau de la direction du club que ce matin, mardi, et la commission, comme vous le savez bien, a siégé la veille, lundi».
«J'aurai aimé être convoqué pour que le CD écoute ma version»
Poursuivant son analyse de la situation qui continue de faire le bruit, depuis maintenant plus d'une semaine, Sandjak estime : «Personnellement, j'aurai aimé être convoqué par la commission de discipline, en ma qualité de responsable technique, pour qu'elle entende ma version, malheureusement, cela ne s'est pas produit».
«Moi, je dis non, pas de pardon !»
Concernant la nature des sanctions prononcées par ladite commission, l'entraîneur ajoute : «Maintenant que tout est fait et que la commission a pris des mesures en infligeant un match de suspension ferme à chaque joueur et une amende financière, je n'ai qu'à l'accepter, car celle-ci est souveraine. Néanmoins, concernant mon opinion personnelle, je dis non, il n'y aura pas de pardon pour ces deux joueurs, vu ce qu'ils ont causé comme désagréments».
«Le cas de Bellakhdar est encore plus grave, car il a quitté le stade devant les supporters»
Vraisemblablement étonné de ces deux sanctions, l'entraîneur Sandjak revient brièvement sur la gravité du geste de chaque élément, en déclarant : «Aussi, je veux bien préciser que les deux cas diffèrent l'un de l'autre. Je m'explique, celui de Bellakhdar est encore plus grave que celui de Maïza, car il a quitté le stade avant même la fin de la partie et devant de nombreux supporters».
«Je ne suis pas habilité à les renvoyer du terrain. Maïza et Bellakhdar sont employés au même titre que moi»
Par ailleurs, et en ce qui concerne la reprise des deux joueurs, hier matin, Sandjak dira : «La direction les a autorisés à reprendre, je ne m'y opposerai pas. D'ailleurs, je ne suis pas habilité à les renvoyer du stade. Maïza et Bellakhdar sont des employés au même titre que moi. Maintenant, ils sont là pour travailler en tant que salariés du club».
«Les conditions de travail deviennent de plus en plus difficiles»
Pour terminer son intervention, l'entraîneur en chef des Canaris déplore les conditions de travail difficiles, et dit que sa mission devient de plus en plus délicate : «Je suis désolé de le dire, les conditions de travail deviennent de plus en plus dures, car depuis plusieurs jours, je fais face à de nombreuses contraintes. Et j'espère avoir le courage de tenir jusqu'au bout, ne serait-ce pour la JSK, afin qu'elle termine la saison à une place honorable».
Iboud sur Berbère TV
«Les cas d'indiscipline doivent être sévèrement sanctionnés»
L'ancien capitaine et président de la JSK, Miloud Iboud, est intervenu dans la soirée d'avant-hier sur la chaîne Berbère Télévision. Naturellement, il a été invité pour commenter les derniers incidents qui ont fait couler beaucoup d'encre durant plusieurs jours, à savoir le cas Maïza et Bellakhdar. A ce titre et sans verser dans la polémique, l'ancien joueur et dirigeant du club dira : «Il faut être ferme contre tout joueur coupable d'un écart disciplinaire. Ce n'est pas la JSK seulement, mais dans tous les clubs, car la discipline est un élément fondamental pour la bonne marche d'un groupe. A cet effet, il faut se montrer ferme, et les cas d'indiscipline doivent être sévèrement sanctionnés».
«Les lourdes sanctions permettent de limiter les dégâts»
Selon Iboud, au vécu riche au sein du club kabyle, les joueurs coupables doivent écoper de lourdes sanctions, et ce, pour éviter que d'autres fassent pareil : «Si je dis que des sanctions sévères doivent être prononcées en pareille situation, c'est pour le bien et la bonne marche du groupe, c'est aussi fermer la voie aux autres cas.»
«37 ans après, personne ne sait pourquoi Cerbah a été écarté de la finale de 1977»
L'autre point sur lequel est revenu Iboud, en parlant de son club de c'ur, porte sur l'importance de gérer les affaires dans la discrétion la plus totale et de ne pas étaler tout le quotidien du groupe sur la place publique, en racontant un événement que lui-même a vécu, et après 37 ans, le dossier demeure toujours confidentiel entre 3 personnes seulement : «Je ne veux pas que des affaires touchant la vie quotidienne de l'équipe soient connues de tous. Figurez-vous qu'aujourd'hui, 37 ans après, personne, je dis bien personne, et je défie celui qui pourra me contredire, n'est au courant de la raison qui a fait que Cerbah ait été écarté le jour de la finale de la Coupe d'Algérie, en 1977. Khalef est venu me voir pour me dire, prions tous pour une victoire, c'est Harb qui jouera à la place de Cerbah».
«Je ne sais même pas si les joueurs d'aujourd'hui connaissent la valeur du maillot»
Avant de terminer son intervention, Iboud a aussi évoqué un détail très important, celui du respect du prestigieux maillot, en déclarant : «Il faut que les gens sachent que la JSK n'est pas un simple club de football, car son maillot a une glorieuse histoire, et personne n'a le droit de le salir. Les joueurs doivent connaître cette histoire et savoir comment il est passé du vert et rouge au jaune et vert et d'autres points sensibles de l'histoire qui ne doivent pas échapper à cette jeune génération».


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