Algérie

JS Saoura



JS Saoura
Pour sa deuxième rencontre à domicile au stade du 20 Août 1955 de Béchar, depuis le début du championnat national de Ligue 1, la JSS a évolué, ce samedi, devant des gradins quasiment vides.Pourtant bien avant son accession en Ligue 1, le stade affichait toujours complet et les fans du club sudiste n'hésitaient pas à effectuer de longs voyages notamment à Annaba, Constantine, Sétif et Alger, pour soutenir les Jaune et Vert. Pour le patron de la JSS, Zerouati, «cette situation est liée surtout à l'affaire Ebossé (le joueur camerounais décédé au stade du 1er Novembre 1954 de Tizi Ouzou, en août dernier, suite à un jet de projectile par un supporter du club kabyle, ndlr).Les fans ne veulent plus assister à des scènes de violence qui caractérisent certaines rencontres de football ou être témoins malgré eux d'émeutes. Il y a aussi la programmation des matchs les après midi (15 heure, ndlr) alors que le soleil est au zénith». Ce que M. Zerouati n'a pas évoqué, c'est que les fans évitent de subir les interminables chaînes sous un soleil de plomb à attendre la clé du portail qui voyage de poche en poche et d'agent à agent et les énormes tracasseries pour ne pas dire humiliations que subit le public avant de pouvoir accéder à des gradins sales.Il y a également ces agents de sécurité zélés qui agissent sans discernement, traitant les voyous et le reste du public, dont des responsables, sur le même pied d'égalité, des provocations qui mettent certaines personnes sur les nerfs avant même le début de la rencontre. Il faut aussi dire que l'entrée au stade n'est plus donnée, comme les années précédentes. Maintenant, il faut débourser 300 DA pour voir évoluer les coéquipiers de Bousmaha. Les risques de dépassement existent et existeront tant que les autorités ne prendront pas en charge sérieusement l'organisation des rencontres au stade de Béchar.




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