JS Kabylie - USM Alger

Saïb-Fergani, les retrouvailles C’est la première fois de leur histoire que Moussa Saïb et Ali Fergani se retrouve face-à-face à l’occasion de la reprise du championnat national cet après midi. Le grand choc de la saison qui oppose à Tizi-Ouzou, la JS Kabylie à l’USM Alger, sera aussi une occasion pour Saïb, l’élève, de défier Fergani, le maître. L’actuel entraîneur des «Canaris» a eu l’insigne honneur de travailler sous la coupe de Fergani que ce soit à la JSK ou en équipe nationale. Saïb n’est pas prêt, d’ailleurs, à l’oublier. Et, pour ces retrouvailles, il se prépare à accueillir son maître de la meilleure manière possible.Seulement, sur le terrain, les choses vont se présenter autrement. Il est clair que chacun des deux entraîneurs tentera de gagner la bataille. Pour ce faire, les deux hommes ont, chacun en ce qui le concerne, le plan de bataille adéquat dans l’esprit. L’avantage de Saïb et Fergani est que chacun connaît parfaitement l’adversaire. Seulement, force est de constater que le facteur expérience est plutôt à l’avantage du nouvel entraîneur de l’USMA. Cela n’est pas fait pour autant pour décourager le jeune driver des «Lions» du Djurdjura. «On va gérer le match comme de coutume, sans faire trop pression sur les joueurs,» explique Moussa Saïb, comme pour éviter d’angoisser ses poulains et soi-même. Fergani, lui, veut évidemment marquer son retour dans un stade qu’il connaît assez bien, où i beaux souvenirs. Il n’empêche que l’ex capitaine et entraîneur des «Verts» est conscient de la difficulté de la tâche qui attend son team, en la circonstance. C’est la raison pour laquelle il ne se montre guère, d’ailleurs, gourmand. «Un nul suffira à notre bonheur,» déclare-t-il à propos de ses ambitions dans cette sortie kabyle. Fergani, s’il joue le gagne-petit, c’est parce qu’il tient en particulier à ne pas laisser l’adversaire prendre le large sur son team. Une victoire de la JSK cet après midi, lui permettra tout simplement de porter l’écart, à huit points, sur son rival usmiste. Qui aura alors le dernier mot, l’élève ou le maître ?   F. Karim