JS Kabylie. Fans -direction, la rupture

En effet depuis les dernières sorties médiatiques du premier responsable du club avec le limogeage de Ighil, les choses ne sont pas restées cette fois-ci sans suite comme ce fut le cas pour tous les autres limogeages. Et pour cause, les fans sont montés au créneau pour réclamer à leur tour le départ de cette direction. Ils se sont manifestés dans un premier temps à travers le Net et les réseaux sociaux avant d’en découdre avec cette même direction lors du dernier déplacement de l’équipe à Batna où elle contraint le CAB au nul. Et puis les choses se sont pas restées là puisque ces mêmes fans sont revenus hier jeudi à la charge en investissant le siège du club pour réclamer plus nombreux le départ de cette direction. D’ailleurs pour éviter  tout débordement et éventuellement la casse, les services de l’ordre ont été contraints de renforcer la sécurité autour de ce siège. Il reste que les fans se sont séparés dans le calme avec promesse de revenir plus nombreux demain samedi à l’occasion de la rencontre JSK-WAT. La foule dispersée, le comité de supporteurs mis en place par des proches de cette direction pondra un communiqué officiel dans lequel il réclame le départ pur et simple du président. En effet le bureau de ce comité de supporter réclame «le départ sans conditions du président de la JSK» lit-on dans ce communiqué. Dans lequel il est aussi mentionné plusieurs griefs pour réclamer ce départ à savoir « limogeage arbitraire de Ighil, Mauvais recrutement, comportement grave avec agression d’un joueur sur un jeune supporter et gestion anarchique du club». Ainsi donc le comité de supporteurs  qui était censé soutenir cette direction, comme c’était souvent le cas avec tous les autres comités qui étaient à la solde de cette direction, a fini par la lâcher. Entre-temps, Karouf le coach qui veut protéger son équipe de cette zone de turbulences, avait dans un premier temps regroupé les joueurs  au niveau du vestiaires après avoir annulé la séance d’entraînement prévue pour hier après-midi à Tizi-Ouzou pour y être programmée aux Issers à 40 km à l’Est de Tizi-Ouzou. Ainsi donc l’affaire du limogeage de Ighil n’a pas encore livrée tous ses secrets.