JS Kabylie : Cap sur les demi-finales

A cet effet, le coach suisse mettra le cap sur la demi-finale dès ce dimanche, tout en touchant du bois pour que tous ses internationaux lui reviennent valides. C’est en fait là la hantise du Suisse : «Certes, nous aurions aimé disposer de notre effectif au complet dès la reprise des entraînements de mardi dernier, mais que voulez-vous, les obligations nationales passent avant celles du club. Il reste seulement à espérer que les gars reviennent entiers (rires).» Dès lors fallait-il lâcher ces gars pour les équipes nationales ou bien les garder, lorsque l’on sait aussi que cette rencontre retour face au TPM est tout aussi décisive pour le football algérien qui a bien envie de revoir une équipe décrocher enfin cette fameuse Ligue des champions derrière laquelle il n’a cessé de courir. C’est justement là l’objectif de la JSK. Avec un retard de deux buts, les Kabyles sont confiants pour retourner la situation à leur avantage, mais ils se gardent de verser dans un optimisme béat, comme le dira le coach adjoint Kamel Bouhellal : «Beaucoup pensent que notre retard est facile à combler, mais on doit se méfier de cette équipe congolaise qui n’a pas encore dit son dernier mot. Soyez-en sûrs qu’ils ne viendront pas à Tizi pour faire du tourisme, mais avec la ferme intention d’arracher leur billet pour la finale. C’est la même détermination qui nous anime, alors on doit rester vigilants et mobilisés.» Les Kabyles sont ainsi mobilisés et affichent une grande sérénité à une semaine de ce rendez-vous que leur fixe le Sénégalais N’Diaye, le coach du TP Mazembé, qui a déjà réussi, en 2003, à éliminer la JSK  en quart de finale de la coupe de la CAF avec un Willy Endzenga et Robert Sessay en grande forme dans son effectif. Ces deux joueurs avaient rejoint deux mois plus tard la formation kabyle. En effet, le Sénégalais, qui avait dressé une véritable muraille  devant les attaquants kabyles en regagnant le Cameroun avec un score vierge de parité, avait réussi à renverser la vapeur au match retour où les Kabyles drivés par Sendjak s’étaient inclinés (1-2) et venaient de perdre le trophée qu’ils avaient remporté trois fois de suite. Les Kabyles sont avertis.