Algérie

JS Kabylie : Bras de fer président-entraîneur



Le divorce entre la JS Kabylie et son entraîneur Henri Stambouli est inévitable. Sauf surprise de dernière minute et qui reste peu probable, il sera prononcé avant la fin du week-end. Tous les ingrédients sont réunis pour ce faire.En effet, la direction ne cache plus son intention de mettre un terme à la relation contractuelle qui lie les deux parties. Cette option est fondée sur plusieurs choses, entre-autres, que le coach n'est pas son choix. Elle l'a trouvé sur place lorsqu'elle a pris le club après le départ de l'ancien président Cherif Mellal. C'est son droit. Mais il a un prix si le coach en place exige le respect du contrat signé avec le club, l'été dernier. Ce dernier a, dès les premiers jours de l'arrivée de la nouvelle direction, pris conscience que la cohabitation n'allait pas être facile. Sachant qu'il n'est pas totalement désiré par la direction du président Yazid Yarichene, il s'est fait une raison sur son avenir à la tête de la barre technique de la JSK.
La préparation de la nouvelle saison et surtout les deux matchs face aux FAR Rabat (Maroc) a imposé une trêve. Dès le coup de sifflet final du match retour avec la qualification en poche (victoire à l'aller et au retour) le malaise tu pendant la préparation du double rendez-vous maghrébin est vite remonté en surface. Dans la soirée, des rumeurs relayées sur la toile ont annoncé la séparation qui jusqu'à hier ne s'est pas concrétisée. Sollicitée, mardi en soirée, sur la fin de la présence d'Henri Stambouli à la JSK, un dirigeant des Canaris a indiqué : «Normalement, ça devrait se faire demain (mercredi). La relation avec le président n'est pas au beau fixe».
A la question : Est-ce le coach qui a demandé à partir ou c'est le club qui a décidé de la séparation ' Il a répondu : «Des deux côtés il y a cette volonté». Le coach français ne serait pas contre, «mais à condition que les clauses du contrat sur une éventuelle séparation soient respectées de part et d'autre». Cela signifie qu'il est ouvert à une séparation «mais pas n'importe comment», fait remarquer une source au fait de cette affaire. Ce qui se passe ressemble à un poker menteur.
Le coach sait qu'il est assis sur un contrat, il n'est pas contre une fin de collaboration mais à condition que le club lui verse l'indemnité fixée dans le contrat. Il accepte de partir... avec son argent. La JS Kabylie, aussi, voudrait qu'il rentre chez lui...mais sans lui verser le montant de la clause de séparation. L'argent est le point de divergence entre les deux parties. Le départ d'Henri Stambouli a un prix. Il avoisine les 48 000 euros qui représentent deux mois de salaire.
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