Algérie

JS Kabylie



Malgré un bon parcours (une défaite en cinq matchs) en ce début de saison, l'entraîneur de la JS Kabylie, le Belge Hugo Broos, a jeté l'éponge vendredi dernier à l'issue du match de la 5e journée face au NA Hussein Dey, qui s'était pourtant soldé par la victoire des Canaris sur le score de 2 buts à 1.Le coach en avait fait l'annonce avant l'entame de la partie. Sur les raisons l'ayant poussé à partir, il a évoqué l'ingérence du président du club, Moh Cherif Hannachi, dans les aspects techniques. Ce que ce dernier n'a pas démenti. Mieux encore, Hannachi s'est vanté d'avoir établi un onze qui s'est imposé au stade du 20 Août d'Alger, contrairement au groupe qui avait affronté, une semaine plus tôt, l'ASO à Bordj Bou Arréridj (0-0). Recruté à coup de centaines de millions, Broos n'avait apparemment pas, aux yeux du boss de la JSK qui l'a lui-même engagé quelques mois plus tôt, les qualifications requises pour coacher une équipe.Et c'est là l'un des travers du football national. Comment le président d'un club peut-il recruter un entraîneur aussi cher pour lui imposer, par la suite, son onze ' Pourquoi alors s'offrir les services d'un technicien, étranger de surcroît, si le président en question se sent capable de mettre en place un effectif et une stratégie pour affronter des adversaires ' Mais les «mauvais réflexes» ne commencent pas là. Beaucoup de dirigeants d'équipe ne recrutent leurs entraîneurs qu'après avoir engagés les joueurs qu'ils jugent, eux, utiles pour le club. Le coach ne fait, ensuite, qu'avec ce qu'il a entre les mains. Des comportements qui font que le championnat national, professionnel ou pas, n'arrive pas à atteindre la stature qui lui sied.




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