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JS Kabylie
Après l'allègement de sa peine qui a été ramenée, avant-hier, de six à quatre matches de suspension par la commission d'appel de la Ligue de football professionnel, le gardien de but de la JSK, Malik Asselah, était visiblement soulagé, hier matin, par cette réduction de peine et il n'a pas caché sa satisfaction de voir les responsables de la ligue se pencher sur son cas avec beaucoup d'indulgence.Même s'il garde encore des séquelles psychologiques du cauchemar qu'il a vécu la semaine dernière au stade de l'Unité maghrébine de Béjaïa, le keeper de la JSK semble avoir retrouvé son moral et sa sérénité, même s'il a été soumis à quelques jours de repos pour recharger ses batteries et remonter progressivement la pente. "Je remercie mes dirigeants de la JSK, et notamment le président Hannachi qui n'ont ménagé aucun effort pour défendre ma cause auprès de la ligue, comme je tiens à exprimer toute ma gratitude aux responsables de la ligue qui ont fait preuve d'indulgence à mon égard et qui ont été certainement convaincus par la sincérité de mes propos", nous a déclaré, hier matin, Malik Asselah qui pense reprendre le chemin de l'entraînement avec un moral d'acier, lui qui regrette amèrement son expulsion la semaine passée à Béjaïa. "C'est vrai qu'après coup, j'avais honte de ce que j'avais fait, et c'est pour cela que j'ai tenu à présenter mes excuses publiques aux responsables de la ligue. Je l'ai dit et je le répète, j'ai été victime d'une véritable conspiration au stade de Béjaïa, ce qui m'a fait sortir de mon calme habituel. Mais ce qui m'a fait mal, c'est que certains gens malintentionnés ont voulu me coller une sale image que je ne méritais pas du tout. Comme tout Algérien qui se respecte, je ne supporte pas la violence et l'injustice sous quelque forme que ce soit, mais que les gens sachent que je ne suis pas un voyou", dira encore Malik Asselah qui, au fond, aura bien certainement retenu la leçon, lui qui jure, sur tous les toits, que cela ne se reproduira plus. "J'avoue que j'ai vécu des moments très difficiles après ce que j'ai enduré durant toute la semaine, mais sachez que l'on ne me la fera plus car la prochaine fois, je saurai à quoi m'en tenir", conclut le gardien de but de la JSK. De leur côté, les dirigeants de la JSK, et à leur tête le président Mohand-Chérif Hannachi, étaient visiblement satisfaits de cette réduction de peine au profit de leur gardien de but, Malik Asselah. "Je pense que les responsables de la ligue ont été compréhensibles et surtout très sensibles au mea-culpa d'Asselah et que son appel à l'indulgence a été finalement reçu cinq sur cinq par la commission d'appel qui l'a écouté", dira Hannachi. "Au risque de répéter ce que j'ai clamé haut et fort durant toute la semaine, j'estime que Malik Asselah n'est pas un mauvais sujet. Il a commis une faute que nous avions aussi condamnée en toute sportivité, mais il faut bien admettre qu'il aurait dû bénéficier des circonstances atténuantes car ce match JSMB-JSK a été truffé d'incidents regrettables qui ont visé, en premier lieu, notre gardien de but qui en a vu des vertes et des pas mûres durant toute la partie. Ceci dit, il va payer quand même pour une faute qu'il a commise et cela lui apprendra la prochaine fois, car il ne faut pas badiner avec la réglementation et la discipline sur le terrain", conclut le président de la JSK qui s'est déplacé hier à Draâ Ben-Khedda avec son coach Azzedine Aït Djoudi et quelques joueurs comme Ebossé, Sedkaoui et Raïah pour visiter le nouvel hôpital cardio-pédiatrique, baptisé au nomdu chahid Yacef Omar, dit "Petit Omar", et rendre visite aux enfants hospitalisés à qui les dirigeants et les joueurs de la JSK ont promis de fréquentes visites.M. HNomAdresse email


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