Algérie

JS Kabylie



JS Kabylie
Désormais, eu égard aux ratages en championnat et surtout au tirage au sort pour le moins avantageux en Coupe, il ne reste plus à la JSK qu'à mettre le cap sur l'épreuve populaire.Ainsi, comme cela avait été le cas il y a trois ans, lorsque le président Hannachi était en pleine tourmente, les camarades de Rial avaient sauvé leur saison et mis en sourdine la grosse tempête qui menaçait, en ornant la vitrine du club d'une 5e Coupe d'Algérie, les Canaris ont l'opportunité d'éclairer un peu cette saison qui est en train de prendre une tournure contraire aux belles promesses nées il y a quelques mois. Une tournure qui, d'ailleurs, est en train d'engendrer quelque «nervosité» comme le suggèrent les dernières sorties du président, suivies de menaces de démission «très sérieuses» que l'on prêtait jusqu'à il y a à peine trois jours à Azzedine Aït Djoudi, le responsable du staff technique qui a très mal encaissé, et cela se comprend, les montées au créneau de son employeur. Il semblerait que tout soit rentré dans l'ordre jusqu'à nouvel ordre, mais tout le monde conviendra que ce n'est pas le climat le plus propice pour préparer un quart de finale de Coupe d'Algérie sur lequel compte le peuple Jaune et Vert pour éclairer enfin un tableau trop triste pour une équipe qui ne pouvait pas se permettre de passer une saison sans écrire au moins une nouvelle ligne à son palmarès. C'était un autre diront sans doute certains nostalgiques d'un temps pas très lointain à vrai dire. Une nouvelle page est en train de s'écrire donc, grâce à l'épreuve populaire. L'ambition a pris sérieusement forme depuis que les Canaris ont sorti le tenant du trophée chez lui à Bologhine, avant que cette 53e Coupe d'Algérie attise très fortement la convoitise des Kabyles eu égard aux «cadeaux» du tirage au sort qui leur offre le très gros avantage de se frayer le parcours jusqu'en finale puisque le quart de finale de ce mardi ils le joueront à la maison, qui plus est face à un adversaire tourmenté, et si d'aventure Yesli et compagnie arrivent à franchir cet écueil, l'ultime étape avant la grande finale aura également lieu chez eux au 1er-Novembre. Un argument qui a de quoi motiver les troupes. Ceci, même si quelques soucis agacent Azzedine Aït Djoudi et son staff depuis deux jours, lorsqu'il a été confirmé que Mazari, qui devait prendre la relève de Asselah, est souffrant. Des problèmes d'indisponibilité qui s'ajoutent à des aspects purement techniques avec la petite forme de nombreux joueurs, les attaquants particulièrement, c'est ce qui a d'ailleurs induit le coup de gueule de Hannachi avec les suites que l'on sait. Malgré tout, à Tizi-Ouzou on ne semble pas pouvoir imaginer la JSK ne pas faire partie du dernier carré. Bien que ce rendez-vous avec les Oranais du Mouloudia, qui leur rappellent le bon souvenir de la demi-finale d'il y a trois ans, soit programmé à un horaire un peu incongru, il y a de quoi s'attendre à voir un 1er-Novembre bien rempli cette après-midi.




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