Un bureau s'en va, un autre arrive, au moment où un troisième groupeayant appartenu au bureau de Tahanouti s'est présenté à Reghaïa pour gérer la rencontreface à l'IBKEK. Ce cafouillage dans la gestion des coquelicots risque debalayer les derniers espoirs du plus prestigieux club de Boumerdès surtoutqu'aujourd'hui la JSBM est lanterne rouge. Pourtant après l'euphorie del'accession tout le monde pensait que la JSBM allait viser haut, et Tahanouti(aujourd'hui démissionnaire) avait lancé haut et fort que le club n'avaitqu'une seule alternative en Inter-régions, l'accession. Mais la réalité de lagestion du club était autre et pourtant les pouvoirs publics ont octroyé audébut de cette saison plus d'un milliard de centimes, aide selon la DJS jamaisdégagée à un club de Boumerdès. L'effectif menaïeli renferme enson sein des joueurs de valeur tels Amhis (ex-MCO), Kherroubi (ex-JSK), legardien Hamoutène, en plus des Hamadou, Touzouirt et les autres qui forment ungroupe expérimenté, encadré par un duo qui a fait ses preuves, Ferhat-Tonkin,le tout porté par un «kop» qui adore son équipe (il fallait voir ce publicdurant la saison dernière). Donc la question reste posée: où se situe le malmenaïeli ? Parmi «ses enfants», lancent enchoeur les anciens rencontrés au café le plus célèbre de Bordj Menaïel «LeMontagnard». Des doigts accusateurs sont pointés vers les présidents qui sesont succédé à la tête de la JSBM. En démissionnant aprèsl'accession de la JSBM, Tahanouti ne savait pas que l'avenir du club étaitincertain. Le directoire monté à la va-vite, à sa tête Achour Agraniou, a vitedéchanté, car ce dernier n'avait pas les mêmes prérogatives qu'un présidentélu, d'autant plus que la démission de Tahanouti n'a pas été avalisée, carn'ayant pas été présentée devant l'AG. Du coup, le directoire présenta à sontour sa démission à la DJS. Au même moment, un groupe avec à sa tête HedarNacer, ancien joueur, constitua «un comité de salut» avançant qu'il sauvera laJSBM du purgatoire à neuf journées de la fin du championnat. La première action de ce comitéfut d'octroyer 2.500 DA à chaque joueur, une sorte de prime de motivation.D'ailleurs, Hedar dira: «Je gérerai la fin du championnat avec mes moyens», caril estime que «le plus urgent est de sauver ce qu'il reste à sauver, et aprèsc'est à l'AG de décider qui sera à la tête du club». Ainsi, tout Bordj Menaïelespère que ce comité de dernière chance réussisse dans son entreprise. C'esttout le mal qu'on lui souhaite.
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Posté Le : 15/03/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : O M
Source : www.lequotidien-oran.com