On peut dire sans démagogie, que le projet de construction du nouveau stade de football de BordjMénaïel est un vieux rêve qui n'a que trop tardé, et quand on dit vieux rêve, c'est faire marche arrière dans le temps pour se remémorer le regretté Ali Tahanouti, président de la Jeunesse sportive de BordjMénaïel et de l'Association nationale des clubs de football (ANCF).Un grandMonsieur qui avait beaucoup donné au football algérien, un homme très estimé qui a su faire de la JSBM, un des clubs les plus prestigieux du pays. Il est aujourd'hui de notoriété publique que toute politique visant à l'épanouissement de la pratique sportive qui ne prend pas en charge suffisamment les jeunes catégories toutes disciplines confondues individuelles et collectives, reste mal inspirée, voire irresponsable. Il est évident que tout club qui n'assure pas la relève de manière permanente et intelligente, sera voué à l'échec ou même à son extinction. Le regretté Ali Tahanouti savait écouter les gens et se faire écouter également. Un président de club de footballmodèle, un homme de parole, un responsable qui aimait son équipe et qui s'est sacrifié pour elle. Ali Tahanouti était un homme de parole, un homme à principes, l'ami de tout lemonde, des Aït-Tigrine, Diabi, Kezzal, Harraigue, Yahi, Issaâd Dhomar, Benkaci, Allik et autres, eux qui étaient de véritables présidents comme il y en a très peu de nos jours. Il a été l'un des dirigeants les plus actifs du football national puisqu'il a pu doter la JSBM d'un projet de construction d'un complexe omnisports, de l'acquisition d'un terrain de 25 000mètres carrés pour la réalisation d'un centre d'accueil (hôtel, piscine, sauna et un centre commercial). C'est un personnage qui avait une vision très lointaine et un homme très proche des joueurs, un président digne comme on n'en trouve plus aujourd'hui. Il a fait du club des Coquelicots, une association de football respectable. Il était un fin orateur qui avait cette faculté de surmonter les problèmes et aussi à les élucider, et avec lui, la JSBM qui s'est hissée parmi les meilleures équipes de l'Algérie. Il savait que la réalisation d'infrastructures sportives de proximité et la prise en charge de toutes les associations sportives sur le double plan, financier etmatériel, pouvaient contribuer à propulser le sport, le football et son développement dans la région de Bordj- Ménaïel.Malheureusement, suite à sa disparition, la JSBMa connu des vertes et des pas mûres et le club a bu le calice jusqu'à la lie. Le projet du complexe omnisports a été abandonné pour, soi-disant «terrain inadéquat» en 1996 pour en fin de compte voir le projet redémarrer en 2013 sur lamême assiette de terrain. A ne rien comprendre ! Aussi les 25 000 mètres carrés ont été vendus pour soi-disant sauver le club de la relégation par des gens irresponsables. Et dire que la JSBM est endettée et qu'actuellement, elle figure dans le championnat de la Régionale deux. Le club phare de la région du wali Salah Sidi Ahmed Belabbes est tombé bien bas puisqu'il disait : «Il arriverait un jour où l'eau d'égoût monterait sur l'eau pure, allusion faite aux opportunistes, aux incompétents qui prendront la place des gens honnêtes.» Il avait raison puisque ce qui arrive au club des Coquelicots est la faute de tout ces gens qui autrefois n'avaient jamais cessé de critiquer la gestion de feu Ali Tahanouti. Beaucoup de questions s'imposent.Que sont devenus les 25 000 mètres carrés, le patrimoine du club des Coquelicots ' Qu'est-il advenu du matériel, sauna où beaucoup de footballeurs venaient faire de la récupération ' Pourquoi a-t-on abandonné le projet de construction du complexe omnisports depuis 1996 où des tonnes de bétons chiffrés en milliards ont été jetés pour en fin de compte revenir à la case départ en l'an 2013, approximativement au même lieu ' Oh quel retard, c'est à ne rien comprendre ! Il avait raison Tahanouti qui disait à chaque fois, lorsqu'on lui proposait de travailler avec telle ou telle autre personne, il répondait toujours par la négative : «Impossible, je ne peuxme permettre de mettre une souris dans ma poche.» La preuve : regardez ce qui est arrivé à ce grand club par la faute d'irresponsables, d'incompétents dirigeants qui ont été la ruine du football ménaïli. La JSBMsemorfond dans les bas fonds de la division régionale deux devenant le club le plus endetté, et quelles dettes, celles de n'avoir pas régularisé les impôts sur la vente du terrain de 25 000 mètres carrés...
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Posté Le : 11/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kouider Djouab
Source : www.lnr-dz.com