Algérie

JS Aïn El Arba


JS Aïn El Arba
Dans ce village agricole, d'Aïn El Arba, situé à 30 km à l'est d'Aïn Temouchent, le basketball a poussé comme un champignon. Alors le club Jeunesse Sportive d'Aïn El Arba (JSAEA) a vu le jour en 1931. Il était composé par des joueurs européens et algériens. Selon un de ces anciens joueurs Hadj Benmeddah Abdelkader dit Amrouche : «A cette époque des années trente, le basketball était le jeu le plus convoité par les enfants.J'ai appris à jouer le ballon orange à l'âge de 11ans à l'école primaire. Il y avait eu de grands joueurs algériens tels que Bekkari, Bouhadjar, Ayar, Belgrab, Bensalem et autres». Un autre joueur succédant à la génération de Amrouche en l'occurrence M. Baghdâd Salah Eddine ancien joueur du JSAEA depuis l'année 1958 en témoigna : «J'ai joué en équipe cadette en 1959 puis en 1960. J'étais devenu le plus jeune joueur de l'équipe sénior. La JSAEA a joué contre les équipes constituées généralement d'Européens».La ville d'Aïn El Arba s'est taillée une réputation en Algérie en la balle au panier. Dans son palmarès on peut citer ses exploits de haute distinction en remportant la coupe de l'UFOLEP (union des écoles championnes d'Afrique du Nord.) et disputer une finale de la coupe d'Algérie juniors à Constantine en 1968 malheureusement lésée par l'arbitrage.A partir des années 80, autres joueurs ont repris le flambeau. La JSAEA évoluait en division nationale une, avait battu des clubs algériens de renommée à l'image du Darak El Watani, du Rama d'Alger, de l'ASM Oran, de Staouéli, entre autres. Durant les années 90, d'autres talentueux joueurs ont poursuivi les efforts pour la consécration de la discipline. Elle éprouvait une rude concurrence aux cotés des autres clubs témouchentois CRBT et CRBBénisaf, autre école de basketball.L'on peut évoquer à titre illustratif, les Zouairi Fethi, Manaa Ghali, Bakhti Rabie, Nemmiche Houari, Ayar Kouider, Chaida Hadj, Mankour Mourad et les jeunes, dont la moyenne d'âge ne dépasse pas les 22 ans, tels Saka, Bourouis, Bousa, Louazani, Belhadri Smaïn, Khaldi, Khoualef, tentent de porter haut les couleurs de la JSAEA. D'autres joueurs ont choisi l'émigration, à leur tête Chenafi Bouazza surnommé «l'américain». Tous ces joueurs ont rendu à la JSAEA sa fierté.Mais les problèmes d'ordre financier en ont décidé autrement, signale-t-on, pour revoir ce géant du basket-ball algérien retomber de haut et retourner en régionale. Tous les connaisseurs du basket-ball s'interrogent pourquoi cette équipe n'a pas réalisé un grand exploit ces dernières années. La réponse au bout des lèvres des enfants de cette commune est le problème financier car la pâte existe mais les moyens en font défaut. Selon eux, cette JSAEA a toujours été victime d'une «hogra» qui n'a pas d'autre qualificatif. Malgré toutes ces difficultés, les enfants d'Aïn El Arba s'attèlent à leur cher club parce qu'il représente pour eux une histoire de toute une population.


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