Le déphasage entre le discours et l'application de celui-ci continue de s'inscrire dans la durée. Il ne suscite plus de commentaires comme auparavant, les gens ne croyant plus aux promesses des pouvoirs publics, celles des élus, et même de la plupart des associations qui sont en fait des « ténias » éjectés de l'organisme, comme tout parasite.
Tout cela pour dire simplement que le service public tant promis par le discours des uns et des autres était quasiment caduc. A l'exception de la Protection civile, du secteur de la santé, d'une timide présence des agents de nettoiement, sans oublier les services de sécurité, les autres intervenants en rapport avec le vécu quotidien ont complètement disparu du décor. Le pain était disponible chez les revendeurs installés dans les rues principales de la ville mais pas dans les boulangeries, les restaurateurs et transporteurs ont, eux aussi, fait le pont, et la plus grande déception est venue des marchands de fruits et légumes qui ont préféré baisser rideau pendant trois jours.A Sidi Amar, une des grandes agglomérations de la wilaya, il était difficile de se procurer une baguette de pain, de la viande, ou des fruits et légumes. D'autres localités ont vécu la même situation durant les jours de l'Aïd El Fitr. La culture du service public finira-t-elle un jour par s'ancrer dans les esprits ' Tout dépendra des mentalités'
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Posté Le : 06/10/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tewfiq G.
Source : www.elwatan.com