Journées portes ouvertes sur la Sûreté nationale à Alger

A l'approche de la fête de la police le 12 juillet, la Direction générale de la sûreté nationale organise depuis hier des portes ouvertes aux citoyens à Riadh El Feth, à Alger. Cette manifestation est organisée par la direction de la sûreté de wilaya d'Alger pour présenter ses différentes activités dans diverses unités.
Cette initiative vise entre autres à sensibiliser les citoyens sur le nombre important de délits auxquels font face les services de sécurité quotidiennement pour assurer une meilleure sécurité aux citoyens. Pour cela, ces éléments répartissent leurs missions dans différents services tels que l'unité de police du métro (UPM) qui a créé un dispositif pour sécuriser tous les moyens de transport, notamment le métro, en couvrant sa première ligne Grande Poste -
Hai El Badr. «Opérationnel depuis le 12 octobre 2011, le service a pour but de lutter contre tout type de criminalité relatif à la possession de drogue, de psychotropes, de faux billets et les agressions», déclare le lieutenant Djamel
Boumehen, en affirmant : «On veille par cette démarche principalement à la sécurité des personnes et des biens en sécurisant le réseau de transport et en luttant contre les actes pouvant occasionner la dégradation des infrastructures et des moyens de transport.»
Par ailleurs, l'unité de protection du patrimoine culturel a évoqué également ses différentes activités de lutte contre les atteintes au patrimoine. «C'est suite au pillage de 22 rares pièces archéologiques en 1996 au niveau des musées de
Guelma, Skikda et le site archéologique (Hippone) à Annaba que la direction générale de la sûreté nationale a créé, à la fin de la même année, une brigade centrale spécialisée dans la lutte contre ce type de crime organisé», a confié le commissaire Moulay, ajoutant que «cette même brigade a été renforcée en 2008 en formant 15 autres brigades exerçant dans certaines wilayas, notamment au niveau des frontières du pays qui disposent d'une richesse importante en matière culturelle».
Quant à l'unité de recherches et d'intervention, sa principale mission est de lutter contre les affaires colossales telles que le grand banditisme et assurer la sécurité, notamment lors des congrès.
«Nos brigades, efficaces depuis la décennie noire, suivent intensivement des formations de haut niveau pour être affectées sur le terrain», déclare Benkhelifa, chef de section et d'intervention et négociateur du kidnapping, indiquant : «Ces brigades poursuivent même des enquêtes concernant le vol de véhicules et parviennent souvent à trouver les auteurs de ces actes.»