Journées d'artisanat et d'art

Depuis ce dimanche, et pour une durée de deux semaines, une quarantaine d'exposants activant dans le domaine des métiers de l'artisanat et de l'art et venus de plusieurs wilayas, exposent leurs produits dans des chapiteaux dressés sur l'esplanade de la maison de la culture Ali-Zamoum de Bouira.Organisée à l'occasion des festivités du 1er Novembre, mais aussi à l'occasion de la Journée nationale de l'artisan qui coïncide avec le 9 novembre de chaque année, cette manifestation qui est placée sous le slogan «La place de l'artisanat dans le développement économique du pays», se veut selon les responsables de la Direction des métiers et de l'artisanat, organisateurs aux côtés des Directions de la culture et des arts, la Direction de l'enseignement et de la formation professionnelle, et des agences Angem, Anade et Cnac, une occasion pour la promotion du produit national, surtout en ces temps de crise mondiale due à la pandémie de Covid-19.
Une crise qui a eu pour effet immédiat la hausse vertigineuse des prix des matières premières. Cette manifestation a été une occasion pour un échange d'expériences entre les différents artisans du pays, pour améliorer la qualité du produit et faire face à la concurrence mondiale, et bien entendu, la vente sur place aux citoyens et pourquoi pas, la signature de contrats avec les organismes publics pour la fourniture des produits locaux.
Y. Y.
Caravane de sensibilisation sur les droits d'auteur et les droits voisins
Dans le cadre de ses actions de sensibilisation sur les droits d'auteur et droits voisins, la caravane nationale qui devra sillonner plusieurs wilayas du pays a mis le cap, hier, sur Bouira, dont c'est la première escale avec une rencontre avec les artistes des wilayas de Bouira et M'Sila.
Animée par un représentant de la Direction générale de l'ONDA et un autre du ministère de la Culture et des Arts, en présence des directrices de la culture de la wilaya de Bouira, de la maison de la Culture «Ali-Zamoum» et de la directrice de la bibliothèque principale de Bouira, la rencontre a été une occasion pour la centaine d'artistes présents parmi lesquels on reconnaît plusieurs chanteurs, des poètes, des écrivains, des artistes peintres, et autres comédiens, d'exposer sur place leurs problèmes, notamment le problème de recouvrement de leurs droits d'antenne au niveau de certaines chaînes de télévisions et des radios dont Radio Bouira. D'autres ont soulevé le problème de leur marginalisation et l'exclusion des produits artistiques algériens et la promotion des arts orientaux et étrangers en général.
D'autres encore se sont plaints des lenteurs administratives dans la délivrance de la carte d'auteur auprès de l'Onda.
Aussi, en réponse à toutes ces questions et à tant d'autres, les deux responsables présents ont largement expliqué aux présents les procédures à suivre et toutes les facilitations qui sont offertes aux artistes et à travers tout le pays, pour leur garantir leurs droits, surtout ceux de diffusion de leurs produits à travers les chaînes nationales, qu'elles soient radiophoniques ou télévisuelles, et même de représentations théâtrales ou occasionnelles.
Des droits, mais aussi, des aides dans le cadre d'une solidarité agissante en cas de crise et d'inactivité comme ce fut le cas pendant ces deux dernières années avec la pandémie de Covid-19.
Y. Y.
Journée technique sur la culture du colza
L'institut d'agronomie Mohamed-Saïki de Bouira a abrité, ce dimanche, une journée technique sur «la culture du colza», en présence de cinq wilayas limitrophes, à savoir Médéa, M'Sila, Béjaïa, Tizi-Ouzou et Boumerdès.
Animée par des experts tunisiens, dont le pays est leader régional dans le domaine de la culture du colza, cette rencontre a été l'occasion pour les présents de prendre connaissance des itinéraires techniques les plus adéquats, ainsi que les engrais et autres herbicides nécessaires pour une meilleure préparation des sols, pour avoir un meilleur rendement à l'hectare pour cette nouvelle variété de produit dans nos pays respectifs mais très bénéfique surtout que la production de l'huile de colza est devenue très chère avec la cherté de la graine à l'échelle internationale.
Dans la wilaya de Bouira, et selon le directeur des services agricoles, après l'expérience réussie de l'année dernière avec la plantation expérimentale de quelque 124 hectares de colza à El Esnam, Aomar et Aïn-Bessem, cette année, ce sont quelque 1 000 hectares qui sont prévus pour cette nouvelle culture.
Y. Y.