Algérie

Journées cinématographiques d'Alger. Aux deuxièmes !



Le film drôle de Ken Loach Looking for Eric a clôturé, mercredi soir à la salle Ibn Zeydoun, à l'office Riadh El Feth, les Premières journées cinématographiques d'Alger organisées par l'Association des réalisateurs indépendants « A nous les écrans ». La soirée a commencé à la salle Cosmos avec la projection d'un court métrage du Marocain Mohamed Nadif, La jeune femme et l'instit et d'un documentaire de la Franco-Sénégalaise Alice Diop, Les Sénégalaises et la Sénégauloise. Une cérémonie de remise de prix aux meilleurs lauréats du premier concours du scénario a été organisée. Lancé par « A nous les écrans », association dirigée par Salim Aggar, le concours était ouvert au documentaire, au court métrage et au long métrage. Meriem Ounoughi a décroché le grand prix du long métrage pour un scénario intitulé El Hogra madoumch. Pour le court métrage, c'est Yasmine Chouikh, fille du célèbre cinéaste, qui a été primée pour Djinn, alors que pour le documentaire, le romancier Mohamed Magani a décroché le premier prix. Les prix d'encouragement courts métrages sont allés à Abdelaziz Issad pour La dame d'internet, Maznar Dhrifa pour Le mi-chemin et Abdelkrim Tazarout pour Eté 94. Le prix d'encouragement documentaire a été attribué à Salima Aït Mesbah pour La miraculée. Selon Mohamed Bensalah, président du jury, Meriem Ounoughi bénéficiera d'une résidence d'écriture en France pour parfaire son scénario.Mohamed Bensalah a regretté l'absence d'écoles de cinéma en Algérie et a relevé que des jeunes talents existent et qui attendent l'occasion de se lancer dans l'aventure du cinéma. Il se félicité de « l'entrée » du cinéma à l'université, comme c'est le cas à Mostaganem. « Il y a une véritable vocation algérienne dans l'écriture du scénario qu'il faut à tout prix soutenir. A l'image du Maroc, qui produit 15 films par an, l'Algérie a tous les moyens pour produire autant de films », a observé le cinéaste égyptien Ahmed Atef, membre du jury. « Le plus dur est à faire. Il ne faut pas que l'expérience s'arrête à l'écriture du scénario », a remarqué la réalisatrice Amina Chouikh. Tous les présents ont encouragé les lauréats à concrétiser leurs projets. « Il faut appuyer les jeunes créateurs qui cherchent des espaces d'expression. L'année prochaine, le concours du scénario sera relancé avec, peut-être, plus de moyens », a estimé Salim Aggar qui vient de produire la deuxième partie de ça tourne à Alger.


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