Journée sans classe pour les enfants des zones enneigées

Les vacarmes des cris des enfants de notre cité s'est estompe généralement à l'entrée des classes. Hier, il a repris de plus belle après huit heures. Et s'est prolongé jusqu'à midi. Tous les enfants se sont mis à réaliser le bonhomme des neiges ou se sont transformés en guerrier des neiges.Formant des boules avec leurs petites mains pour les lancer sur les passants. Ils savent où racler la neige pour former des boules. Aux endroits évités ce sont des dépôts de détritus qui sont couverts par la neige. Ainsi la ville de Djelfa tout comme les villes d'Algérie sont sales et en l'espace de la non fonte des neiges elles redeviennent belles pour ceux qui les salissent puissent prendre des photos souvenirs. Ce mardi le froid a connu beaucoup d'événements qui ne peuvent êtres mauvais. Les familles de Djelfa ont offert du berkoukess aux passants. Pratiquement toutes les écoles rurales et celles en zones enneigées n'ont pas accueillies leurs élèves. La neige est la cause principale. C'est pour dire qu'en dehors des villes de Djelfa et de Hassi Bahbah qui ont bénéficié des interventions des engins chasse-neige, le reste des villages ne les verra qu'en fin de matinée. Les écoliers et collégiens sont revenus chez eux après qu'ils soient renvoyés par les directions des établissements scolaires. Certains de ces établissements ont renvoyé leurs élèves à cause des chaudières à chauffage qui ne fonctionnent plus depuis quelques jours. A Djelfa, sont stationnés au parc régional, l'ensemble des engins des travaux publics qui sont destinés à intervenir en cas de catastrophe climatiques. Ce parc est géré par la direction des travaux publics de la wilaya de Djelfa et doit servir pour plusieurs wilayas environnantes. Vers une heure du matin, les premiers engins ont quitté le parc pour ouvrir les routes ou pour se mettre en position vigilante d'intervention. Sans eux les routes principales resteraient fermées pour la circulation. La priorité de dégagement des routes est établie. Les routes nationales d'abord, les chemins de wilaya ensuite et les chemins communaux enfin. Pour les pistes d'accès, c'est le soleil qui s'en charge pour faire fondre la neige. Cette neige était souhaitée par l'ensemble des habitants de la région. Les zones steppiques vivent depuis plusieurs années un stress hydrique. Cette neige est considérée comme salvatrice par les habitants des wilayas environnantes de Djelfa. Au monde rural, elle apporte de la vie en comblant les vides des nappes hydriques, surtout les quelques retenues collinaires marres et djoub d'abreuvement des animaux que compte la wilaya. S'il y a quelqu'un que je connais bien qui est très heureux du fait qu'il neige, c'est le ministre des Ressources en eaux.