Comme annoncé, jeudi dernier, 28 avril 2016, sous l'égide de la chambre régionale des notaires de l'ouest, se sont tenues des portes ouvertes sur le notariat. Dès 9 heures du matin, une armada de notaires, déployant fascicules et codes en tous genres, se sont retrouvés à la bibliothèque centrale de l'université ?'Abdelhamid Ibn Badis'' de Mostaganem- UMAB.Ambiance bon enfant dans un climat serein dû en premier au regroupement où les notaires parvenus de toutes parts se sont noyés dans les accolades et les embrassades et ensuite au fait marquant d'une première. Femmes et hommes, l'air jovial que mérite bien cette journée particulière ont siroté un café ensemble accoudés à une même table et pour une fois ils ont eu du temps. Arrivé en fin d'après-midi alors que Maître Benkritli Braham allait clore la journée, un quadragénaire, pénétrait en coup de vent, demandant s'il y avait un notaire dans les parages. Des dizaines d'yeux se braquèrent vers lui comme pour le happer. Chacun voulait l'éclairer et finalement, ce fut Maitre Miloudi Hadj Abdelkader, qui le tira vers lui. Et c'en a été ainsi depuis le matin. Officiers publics et ministériels, ils le sont certes, et ils étaient tirés à quatre épingles ce jour-là. Tout le monde s'y est mis pour la réussite de la journée. Qui les banderoles, qui le café, qui les friandises et les boissons, tous voguaient pour faire profiter les visiteurs. Même, madame Meriem, la secrétaire de la bibliothèque s'y est mise à la disposition de la corporation et sa main à la pâte a été bénéfique à plus d'un titre. Maître Bendjelloul Aïssa, chargé officiellement de l'accueil de ses pairs et des visiteurs s'est résigné à laisser ces derniers agir en algérien, comme chez eux, et les « bienvenues » fusaient de partout. Maître Benazzouz Mourad, établi à Aïn Tédelès, expliquait avec passion en langage simple et compréhensible à des citoyens ce qu'est un acte notarié et son utilité. Le visage se crispait par moment et se dilatait à un autre afin de faire pénétrer son savoir dans des têtes qui n'ont jamais entendu parler de contrat de mariage ou d'acte de vente chez un notaire. « Si les portes ont été ouvertes sur le notariat, selon Maître Miloudi, c'est pour vulgariser l'acte notarié en partant du principe islamique d'abord, selon le verset 282 de la sourate 2 du Saint Coran qui stipule entre autres « ...qu'un scribe parmi vous mentionne en toute équité et qu'il ne refuse pas de rédiger selon ce que Dieu lui a enseigné », et du code civil algérien et il est primordial d'éveiller le citoyen l'utilité et la nécessité du notaire dans une société qui bouge constamment. » « Pour Maître Benkritly Hadj Braham, l'acte notarié est éternel. Il vaut mieux un acte notarié infaillible qu'un acte sans valeur et non reconnu qui pourrait aller jusqu'à briser des vies. Même le code pénal n'échappe pas à l'?il vigilant du notaire. Le code des douanes, les règles de l'urbanisme, le code du commerce... rien ne nous échappe. » Il est à signaler que pas moins de 330 notaires dont 59 femmes exercent au niveau de l'ouest algérien cette profession libérale qui gagne de plus en plus de terrain. La Chambre régionale des notaires de l'ouest existe depuis 1989 et son siège se trouve à Oran, son site crnouest-dz.org est très actif. Cette corporation régionale englobe les wilayas d'Adrar, Oran, Tlemcen, Relizane, Mascara, Tlemcen, Bechar, Mostaganem, Sidi Belabbès et Saïda. Benatia.
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Posté Le : 29/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Benatia
Source : www.reflexiondz.net