Algérie

Journée mondiale du «souvenir des victimes de la route» : La prévention routière à l'école '



Journée mondiale du «souvenir des victimes de la route» : La prévention routière à l'école '
C'est en octobre 2005 que l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution invitant les gouvernements à célébrer chaque année le 21 novembre la Journée mondiale du souvenir des victimes de la route. Leur nombre : 1,3 de mort et 50 millions de recensés annuellement de par le monde. Pour l’ONU, il s’agit aussi de parler des difficultés auxquelles sont confrontés leurs proches face aux conséquences pratiques et affectives de ces événements tragiques.Ainsi, et pour la première fois, c’est le siège de la direction générale de l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), qui a abrité la célébration de la Journée mondiale du «souvenir de la route» en collaboration avec l’Association d’aide aux handicapés El-Baraka. Devenus par la force des choses un problème de santé publique, les accidents de la route touchent de plus en plus la tranche des jeunes âgées entre 17 et 24 ans à travers le monde. Pour Tahar Messaoud Nacer, membre de l’association El-Baraka, il faut un contrôle permanent des interactions de la triptyque (véhicule- environnement-usager), une évaluation continue accompagnée de mesures correctives et une mobilisation de tous. «Malheureusement, il n’y a pas de moyens pour contrôler la conformité des véhicules qui rentrent en Algérie», dit-il. Alors, il préconise de concilier entre le pouvoir d’achat et un «Smig» de sécurité. «Le contrôle technique doit être suivi d’un entretien normalisé de la pièce de rechange avec l’existence d’un réseau de garagistes», recommande-t-il. Pour le représentant de la DGSN, l’application du code de la route a été salutaire du fait que les accidents de la route ont diminué de 13,57 % en 2005. Et le nouveau code appliqué à partir du mois de février 2010 a vu la courbe des accidents décroître.Le météorologue Cheikh Ferhat a signalé que 50% des accidents sont dus aux mauvaises conditions météorologiques que le citoyen ne prend pas en compte. «Puisque le climat est variable, il faut s’y adapter, d’où la nécessité d’avoir la culture de la météo», conseille-t-il. «Un oued en cru, la grèle, le vent qui souffle très fort, tout cela doit inciter les automobilistes à plus de prudence», a-t-il souligné.   Le représentant du Centre national de prévention et de signalisation routière (CNPSR) a, quant à lui, proposé que soit enseignée dans les écoles la prévention routière comme matière à part entière. Cette célébration a été clôturée par la remise de prix aux meilleurs conducteurs des bus de l’ETUSA. Une vingtaine de chauffeurs ayant à leur actif entre 22 et 32 ans de service n’ont jamais commis d’accidents ou de faute grave en conduisant ont été honorés. L’émotion et la joie se lisaient sur leur visage.


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