Ainsi, le document est axé sur le dépeçage des pays arabes, à commencer par l'Egypte. « Si l'Egypte se désintègre, des pays comme la Libye, le Soudan ou même certains plus lointains ne continueront pas à exister dans leur forme actuelle et connaîtront à leur tour la chute et la dissolution tout comme l'Egypte».
La dissolution totale du Liban en cinq provinces doit servir de précédent pour le monde arabe dans sa totalité, y compris l'Egypte, la Syrie, l'Irak, voire toute la péninsule arabique. La dissolution de la Syrie et plus tard de l'lrak en zones exclusivement ethniques ou religieuses comme au Liban est l'objectif principal d'Israël pour le long terme sur son front oriental, tandis que la dissolution du pouvoir militaire de ces Etats constitue un objectif principal dans le court terme. La Syrie se disloquera en fonction de sa structure ethnique et religieuse en plusieurs Etats comme au Liban de sorte qu'on aura un Etat alaouite le long de la côte, un Etat sunnite dans la région d'Alep et un autre sunnite à Damas hostile à son voisin du Nord, et les Druzes qui érigeront un Etat, peut-être même sur le Golan, et certainement dans le Hauran et dans le Nord du Jourdain. De ce fait, Obama doit jouer le jeu et ce n'est pas son statut de président des Etats-Unis qui va le prémunir contre une éventuelle vindicte sioniste. Ces spécimens sont prêts à tout, quitte à passer à l'élimination physique. Dans ce contexte, nous nous référerons à un article du 13 janvier dernier paru dans Atlanta Jewish Times, un hebdomadaire communautaire diffusé dans la communauté juive de cette métropole de la Géorgie aux Etats-Unis. Dans son éditorial, Andrew Adler, propriétaire et éditeur du canard, a traité les opinions divergentes entre les Etats-Unis et Israël concernant le dossier iranien. Selon Adler, Israël n'a que trois options : frapper le Hezbollah et le Hamas, frapper l'Iran ou bien «donner l'ordre de faire assassiner» Barack Obama. Dans tous ces cas, le problème est résolu ! Voici comment Adler détaille la troisième option dans sa liste de scénarios auxquels est confronté le Premier ministre israélien : «Troisième option, donner l'ordre pour que les agents du Mossad basés aux Etats-Unis éliminent ce président qui n'est pas considéré comme étant amical envers Israël afin qu'il soit remplacé par le vice-président actuel ' Joe Biden est connu pour ses positions pro-sionistes ' et qu'il donne l'ordre indiscutable que la politique des Etats-Unis soit basée sur le fait que le pays se rangera toujours aux côtés de l'Etat juif pour l'aider à oblitérer ses ennemis». Toutes les options sont donc sur la table. Enfin, on ne va pas se plaindre que, pour une fois, les Etats-Unis dégomment des «dictateurs» ou bien poussent à la roue pour les dégommer. Le problème c'est de savoir où cela va s'arrêter. Car si l'on peut déclencher une «révolution Orange» ou une «révolution de Jasmin» pour provoquer un changement politique dans un pays, on peut aussi se servir des mêmes outils pour dégommer un gouvernement qui ne se conforme pas aux intérêts américano-sionistes. A l'occasion, Ban Ki Moon peut décréter sa journée mondiale du «malheur», quel «bonheur» ! (Suite et fin)
Posté Le : 06/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : C A
Source : www.lnr-dz.com