Oran compte huit zones humides dont quatre classées Ramsar.
La wilaya d’Oran célèbre aujourd’hui, (2 février), la journée mondiale des zones humides.
Oran compte huit zones humides dont quatre classées Ramsar (Sebkha, la Mactaa, Lac Telamine et les Salines d’Arzew) et quatre autres (Dhayat Oum Ghellaz, Dhayat Bagra, Dhayat Morsli et Dhayet Sidi Chahmi) qui font l’objet d’un intérêt en vue de leur classement Ramsar.
Toutefois, ces zones ne cessent de subir des dégradations.
Les spécialistes en environnement décrivent la situation de «catastrophique» dans certaines de ces zones devenues de véritables dépotoirs.
Comme chaque année, la sonnette d’alarme sur la situation des zones humides à Oran est tirée pour attirer l’attention sur les dégradations que connaissent ces régions connues pour la fragilité de leurs écosystèmes et mettre en place une «véritable bonne gouvernance environnementale».
Parmi les «dégâts» que subissent ces zones, le pompage excessif des eaux souterraines, l’extension des zones urbaines sur les zones l’altération.
Il est question également des déversements des eaux portant atteinte à l’écosystème par les diverses sources de pollution, la salinisation des chotts et sebkhas conduisant inévitablement à la réduction des surfaces agricoles, des pâturages et des forêts du fait de l’érosion.
À Oran, le rétrécissement de la zone humide a créé un environnement propice à la prolifération de rongeurs et de moustiques porteurs de maladies. Ces zones assistent ces dernières années à la disparition de certaines plantes rares ou rarissimes, ainsi que quelques espèces d’oiseaux.
Pour faire face à cette situation, les spécialistes recommandent la création de nouvelles réserves biosphères, un inventaire patrimonial du littoral (paysage, faune et flore), l’élaboration de stratégies de préservation des zones humides et une évaluation exhaustive des politiques du littoral menées jusqu’à ce jour.
Notons que le recensement hivernal des oiseaux migrateurs qui s’est étalée du 15 au 21 janvier dernier a dénombré 103.704 oiseaux. Il a ainsi été enregistré 42 espèces dont 20 espèces protégées, dont des flamants roses, qui représentent 22% du total des oiseaux dénombrés dans ces zones, en plus du canard sauteur et autres anatidés.
La zone humide de la grande sebkha occupe la première place en matière du nombre d’oiseaux qui ont été accueillis cette année, soit un taux de 44%.
Cherifa K.
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Posté Le : 02/02/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Cherifa K.
Source : El Watan.com du jeudi 2 février 2012