Publié le 23.03.2024 dans le Quotidien l’Expression
Le pays a déployé des moyens pour ralentir la cadence des changements climatiques.
Le monde célèbre, aujourd'hui, la Journée mondiale de la météorologie, une journée qui coïncide avec le 23 mars de chaque année.
Un Sommet mondial sera inauguré à ce propos qui portera sur la stratégie à entreprendre pour faire face aux changements climatiques qui frappent de plein fouet le monde entier.
L'Algérie, qui a signé toutes les conventions et les accords internationaux et régionaux pour atténuer le degré de la pollution source de l'effet de serre qui provoque le changement climatique, a opté elle aussi pour une nouvelle approche, pour ne pas dire une stratégie bien élaborée à même de répondre d'une manière scientifique et rationnelle à ce phénomène qui devient récurrent et embarrassant à la fois pour l'humanité.
Les experts algériens en climat et la tutelle ont entamé une démarche visant à faire face aux évolutions négatives en rapport avec les changements climatiques et leurs conséquences sur le plan économique et stratégique. À ce propos, l'Algérie a adopté «une stratégie d'atténuation qui couvre principalement les secteurs de l'énergie, du bâtiment (résidentiel et tertiaire), des transports, de l'industrie, des forêts et des déchets. Elle se base, notamment sur les programmes nationaux des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, de gestion et traitement des déchets, de réduction du torchage à 1% à l'horizon 2030 par rapport au volume global de production des hydrocarbures». Avec cette nouvelle stratégie, l'Algérie apporte la preuve qu'elle «contribue de façon modérée aux émissions de gaz à effet de serre (GES) du fait de la prépondérance du gaz naturel dans son mix énergétique et du modèle de consommation énergétique adopté». L'élaboration de la stratégie à même de réduire le taux de l'effet de serre et le taux de pollution, vise à s'adapter avec les évolutions en rapport avec les changements climatiques en cours dans le monde. La stratégie climatique algérienne tient compte de la caractéristique du pays du point de vue climatique. Les climatologues algériens ont mentionné qu' «À l'instar des pays de sa région, l'Algérie est particulièrement affectée par la désertification et la dégradation des sols. Les zones du territoire qui reçoivent plus de 400 mm de pluie par an se limitent à une bande d'un maximum de 150 km de profondeur à partir du littoral et la variabilité du climat et les évènements climatiques extrêmes constituent de sérieux défis pour la population, pouvant accroître leur insécurité alimentaire et freiner le développement socio-économique du pays», mentionne-t-on. Il faut rappeler que l'Algérie a ratifié, en 2016, l'Accord de Paris sur les changements climatiques (COP21), qui prévoit de maintenir l'augmentation de la température moyenne en dessous de 2 C à la fin du siècle actuel. Le défi énergétique de l'Algérie ne peut se faire sans le défi de la maîtrise de la situation en rapport avec le changement climatique et les normes à suivre afin d'atténuer son impact, dont les conséquences socio-économiques sont désastreuses pour les populations et le pays en général.
D'ailleurs, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a rappelé sa stratégie de lutte contre les changements climatiques en soulignant qu'on «devrait tenir compte des exigences du développement durable et de la responsabilité historique des économies avancées vis-à-vis de la crise climatique, en consacrant la justice climatique à travers la mise en oeuvre des engagements en tant que condition essentielle pour réaliser équitablement cette transition escomptée». Dans le cadre de l'élaboration de sa stratégie nationale pour lutter contre les changements climatiques, l'Algérie affirme dans sa contribution nationale déterminée (NDC), sa volonté de poursuivre ses efforts pour atténuer les émissions de GES avec l'appui international en matière de financement, de transfert de technologies et de savoir-faire».
L'Algérie est parmi les pays les plus sérieux qui ont déployé tous les moyens et aides financières dans la perspective de freiner le développement rapide de la cadence de changements climatiques et ses effets actuels sur l'économie, le développement et l'écosystème en général.
Hocine NEFFAH
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Posté Le : 24/03/2024
Posté par : rachids