Journée internationale de la liberté d'expression Boumaza Habib toujours dans nos c?urs

En dépit des contraintes de leur noble mission, les journalistes de la presse sportive d'Oran ont fêté dignement la journée du 3 mai, dédiée à la liberté d'expression. La station radio Oran a, comme cela arrive souvent, saisi cette opportunité, pour inviter plusieurs confrères qui sont intervenus, en direct, sur les ondes de cette station captée bien au-delà de nos frontières par Internet. Sous la conduite du dynamique Djaffar Aït Habouche, plusieurs thèmes ont été débattus et ayant trait aux missions en général et à certaines conditions de travail des journalistes qui ne sont pas toujours réunies, il faut en convenir. Etaient également présents dans ce débat, Hadj Bensekrane, président de la LRFO, Fethi Berrouayel, ancien entraîneur de Handball de l'équipe nationale et au MCO de la grande époque, ainsi que le doyen des reporters photographes, Adda Bendehiba. L'Association des journalistes sportifs ne pouvait qu'être présente sur le terrain. Aussi, sous l'égide de son président Benhadar et ses adjoints Dani et Etchiali, elle a concocté un programme de manifestations tout à fait satisfaisant, dont le «clou» n'était autre que le traditionnel match de football où nos confrères ont prouvé, balle au pied, que la technique n'avait aucun secret pour eux. C'est au nouveau stade de Bir El-Djir qu'ils ont pu s'extérioriser sans contrainte tactique, avec la participation effective d'un illustre confrère de l'ENTV, Mourad Boutadjine. Il est indispensable de souligner que le «Mémorial Boumaza Habib» a été commémoré dignement au cours de cette journée qui lui a été spécialement dédiée. On a relevé beaucoup d'émotions au cours du recueillement et de la récitation de la Fatiha. Le président de l'APSO, accompagné de quelques confrères, a remis à la famille du défunt quelques présents symboliques et notamment un ballon de football signé par tous les journalistes présents. Ce fut une journée très conviviale où tous les journalistes, toutes générations confondues, ont renoué des liens d'amitié et de solidarité. De tels moments sont assurément trop rares à notre avis.