Le 8 mars est l’occasion pour le monde entier de célébrer la femme. Cette date est celle de la lutte de toutes les femmes dans le monde pour le développement, le progrès, la non-discrimination et la reconnaissance des droits de la personne humaine. Le monde entier participera à la commémoration des événements tragiques survenus en 1857, il y a plus d’un siècle à New York, où les manifestations d’ouvrières ont été réprimées dans le sang. Ces événements symbolisent la lutte millénaire des femmes. Ce 8 mars est l’occasion de rappeler au monde que la situation de la femme est encore difficile malgré les chartes et les conventions qui consacrent ses droits, nonobstant les efforts fournis par tous les Etats du monde pour la promotion de l’élément féminin. La Conférence de Pékin a rappelé au monde entier que la femme est la première victime de la pauvreté, de l’analphabétisme, de l’accès différent et inégal aux soins de santé et que la violence à son égard est un phénomène universellement répandu. Le combat de la femme dans le monde pour le développement, l’égalité et la justice est un combat auquel la femme algérienne a de tout temps participé. Lalla Fadhma N’Soumeur (1830-1863) est un des symboles emblématiques de ce combat. Renonçant à la situation confortable que lui offrait son appartenance à une famille prestigieuse, descendante du fondateur de la plus importante école de soufisme du Maghreb, Lalla Fadhma N’Soumeur préféra suivre les héros de la résistance populaire contre l’envahisseur. A vingt et un ans, elle prit les armes aux côtés de Boubeghla et à vingt-sept ans, elle combattit le général Randon qui finit par la faire emprisonner jusqu’à sa mort. Elle avait trente-trois ans.
Posté Le : 23/03/2022
Posté par : patrimoinealgerie
Source : poste.dz