Alors que des cérémonies officielles sont organisées à travers tout le pays, les ayants droit (enfants et veuves de chouhada) reviennent à la charge et interpellent les pouvoirs publics afin de mettre fin aux injustices, les droits octroyés aux familles des chahids sont en deçà du sacrifice des martyrs.Certaines familles continuent à vivre dans des conditions pénibles depuis l'aube de l'indépendance. Les ayants droit réclament un peu plus de considération et de reconnaissance estimant que la loi du moudjahid et du chahid 99/07 est discriminatoire, notamment dans son article 74.
Les intéressés considèrent que ces pensions son humiliantes, et la pension octroyée n'a pas été revalorisée depuis des années, le problème se pose notamment pour les filles de chahid divorcées, qui, parfois, ne disposent d'aucun revenu.
? Et encore des oublis
Les cérémonies de recueillement ont toujours lieu au cimetière des martyrs à Hennaya et pour cause, tous les restes ou presque de ceux qui sont tombés au champ d'honneur ont été réinhumés au carré des martyrs après l'indépendance. Mais faut il encore le rappeler : de grandes figures de la lutte armée reposent ailleurs, c'est le cas de Maliha Hamidou, étudiante assassinée par les éléments de la DST, et le docteur Benzerdjeb, lui aussi assassiné dans un camp de détention à Sebdou.
Ces deux icônes de la révolution de Novembre reposent à Sidi-Ahmed-Senouci, à quelques mètres de la sépulture d'un certain? Messali Hadj.
M. Zenasni
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Posté Le : 19/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Zenasni
Source : www.lesoirdalgerie.com