Algérie

Journée de protestation à l’hôpital d’Oran



Les praticiens refusent la nouvelle grille des salaires L’élaboration de la nouvelle grille des salaires ne fait vraisemblablement que des mécontents, et pour cause, les différents secteurs tiennent, chacun à sa manière, à manifester leur refus face à la dernière mouture gouvernementale. Hier samedi, c’était les hospitalo-universitaires d’Oran qui ont décidé d’une journée de protestation, dans l’enceinte même de l’hôpital. Ainsi professeurs, docents et maîtres assistants, des Centre et établissement hospitalo-universitaires CHU et EHU d’Oran, ont répondu favorablement à leurs représentants syndicaux respectifs, pour discuter des mesures à prendre et des actions à mener, pour l’amélioration de leur statut. En premier lieu, c’est le rejet à l’unanimité de la nouvelle grille qui ne reflète nullement l’avant projet travaillé en concertation avec les représentants du secteur médical et qui semblait assez satisfaisant. La mouture finale, par contre, reste une grande déception, allant jusqu’à accuser les syndicats d’avoir fait preuve d’une grande docilité face aux partenaires gouvernementaux. Les représentants du bureau d’Oran ainsi que les praticiens présents se sont en fait entendus sur la prochaine action à mener pour faire valoir leur droit et marquer leur mécontentement devant le fait accompli. L’action décidée consistera en un arrêt de travail de trois jours, cette grève coïncidera avec celle prévue par le conseil national de l’enseignement supérieur CNES, programmée pour le 20, 21 et 22 octobre prochain. La décision finale concernant l’avis favorable à donner à cette proposition du bureau d’Oran à faire grève, doit venir réglementairement du bureau national d’Alger, d’ou l’impatience des praticiens d’Oran, qui ne voient pas l’utilité d’attendre un quelconque avis d’approbation d’Alger, ce qui fait dire aux nombreux professeurs docents et assistants présents dans l’enceinte du nostalgique Amphi C, «C’est décidé, nous ferons grève le 20, 21 et 22 octobre prochain. Les prochaines semaines seront donc décisives et viendront confirmer ou non si réellement la grève sera observée».


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