Le Cnapest renoue avec la protestation. Il observera, demain, une journée de grève reconductible quotidiennement, dans les établissements d'enseignement secondaire. Le débrayage sera maintenu jusqu'à satisfaction de la plateforme des revendications socioprofessionnelles du conseil. C'est qu'a annoncé, hier, lors d'une conférence de presse, animée au niveau du son nouveau siège, dans la commune de Bir Mourad Rais, le coordinateur national du syndicat, M. Larbi Nouar. Pour le Cnapest, la tutelle n'a pas honoré ses engagements. « La balle est actuellement dans son camp. « Le ministère n'a pas réagi, depuis le 29 septembre dernier, date de dépôt du préavis de grève » a déploré M. Nouar, précisant que la grève ne sera pas illimitée. « Elle sera reconductible, jour après jour, à durée indéterminée, jusqu'à ce que la tutelle prenne au sérieux les doléances de la corporation ». M. Nouar relance le débat sur les neuf grands dossiers en suspens, notamment la réintégration des professeurs de l'enseignement technique et ceux de l'école fondamentale dans les postes adaptés dans le statut particulier de l'éducation. Il insiste également sur le dossier de la médecine du travail, le logement, l'octroi de la prime de zone du Sud et la prime au poste spécifique, l'association des partenaires sociaux dans l'élaboration des textes d'application de certaines lois, ainsi que la promulgation de circulaire ministérielle pour la création de postes aménagés au profit des enseignants souffrant de maladies chroniques. Concernant le dossier des 'uvres sociales, le Cnapest propose la mise en place d'une commission gouvernementale pour enquêter sur les biens, surtout ceux mal acquis. L'autre « dépassement » relevé par le coordinateur national du Cnapest, outre le dossier de la retraite, qui porte sur le droit à la retraite après 25 années de service, le conseil revient sur l'exclusion des enseignants reçus au concours de la Fonction publique 2012. « Ils ont été reçu au terme d'une année de formation » a expliqué M. Nouar, demandant leur intégration dans le secteur sans condition aucune. « Autant d'engagements non honorés, qui s'ajoutent aux exactions dont font l'objet plusieurs enseignants du secondaire » dit-il. M. Nouar fait d'ailleurs référence aux poursuites judiciaires à l'encontre de 19 enseignants dans la wilaya de Constantine et plusieurs autres à Bouira, Chlef et Mostaganem. « Nous ne pouvons tolérer de telles humiliations » a relevé M. Nouar, regrettant l'absence de dialogue entre les syndicats et la tutelle. « Ce blocage ne fait qu'envenimer la situation. Le terrain le confirme. Les problèmes persistent : surcharge des classes, échec scolaire, violence en milieu scolaire. » Selon le coordinateur de la Snapest, « la tutelle doit admettre qu'il est impératif d'associer les experts dans les problèmes d'ordre pédagogique pour tenter de trouver des solutions aux problèmes récurrents ».
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Posté Le : 05/10/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Safia D
Source : www.horizons-dz.com