Journée de formation pour les acteurs associatifs

Le projet Cogito, lancé officiellement le 28 avril dernier par WWF Nord Afrique, le Parc national de Gouraya (PNG) ainsi que d'autres partenaires, à l'instar de l'association Nemla (fourmi) de Béjaïa, poursuit ses activités en vue de sa mise en ?uvre effective. L'enjeu : "Conforter la gestion intégrée et durable des territoires littoraux, insulaires et marins et des AMP en Méditerranée", notamment la composante 2 relative au renforcement des capacités des institutions, des gestionnaires de sites et de leurs partenaires, à savoir le mouvement associatif.C'est dans ce cadre qu'une trentaine d'animateurs associatifs locaux partenaires avaient pris part à la formation sur les éco-guides locaux de la zone marine du PNG, hier, avant-hier et aujourd'hui, à l'INSFP (Institut national de formation professionnelle) de Béjaïa. La formation devait se clôturer, indique la cellule de communication du PNG sur sa page Facebook, par une sortie sur site. Pour rappel, le projet Cogito vise à développer et diffuser des exemples probants de gestion et de cogestion intégrée des zones littorales, insulaires et marines, au bénéfice des écosystèmes et des communautés locales.
L'association Nemla est "la seule à être sélectionnée", selon Smaïl Hassissène, son vice-président. Le projet Cogito, qui inclut le suivi, l'évaluation et la validation des actions, a été lancé officiellement le 28 avril dernier. Il est constitué de représentants de différentes directions et associations environnementales, partenaires du PNG. Le projet Cogito consiste, en l'occurrence, lit-on sur le site de la WWF méditerranéen, à "conforter la gestion intégrée et durable des territoires littoraux, insulaires et marins et des AMP en Méditerranée". Il a démarré officiellement, selon la cellule de communication du PNG, le 1er avril, conformément à la signature de conventions de partenariat entre le WWF méditerranéen, le WWF nord-africain, la direction générale des forêts et le PNG.
En effet, Cogito est un projet partenarial, mis en ?uvre en Méditerranée, pour "développer et diffuser des exemples probants de gestion et de cogestion intégrées des zones littorales, insulaires et marines, au bénéfice des écosystèmes et des communautés locales". C'est à ce titre que six sites pilotes bénéficient du soutien du Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM) : Albanie, Algérie, Liban, Maroc, Tunisie, Turquie. Et pour cause, la Méditerranée est considérée comme un "point chaud" de la biodiversité mondiale. Les experts estiment qu'elle est "l'une des mers les plus menacées de la planète".


M. Ouyougoute