Algérie

Journée de déontologie médicale



Rencontre scientifique à Djelfa Le centre universitaire de Djelfa a abrité jeudi dernier une manifestation scientifique organisée sous l?égide du conseil de déontologie médicale pour la région de Blida qui rayonne sur les wilayas de Djelfa, Médéa et Tipaza sous le slogan « Pour une éthique et moralité médicales meilleures ». Le séminaire a comporté 7 thèmes portant sur les missions du conseil de l?ordre, la responsabilité aux plans civil et pénal, la psychiatrie légale, de la confraternité, le certificat de complaisance et enfin sur la morale, l?éthique, la bioéthique et la déontologie médicale. Malgré de fortes pluies et un vent glacial et violent, l?assistance, constituée de praticiens de la santé tous corps confondus et du grand public, a fait bonne figure, même si l?affluence était relativement moyenne. C?est le président du Conseil de l?Ordre, le docteur Terkmane qui a donné le la en faisant remarquer que la question de la déontologie médicale, qui est un sujet d?actualité de par le monde, devrait être placée au c?ur des préoccupations médicales en Algérie. Il regrettera que les principes et les règles qui régissent l?éthique et la déontologie comme la probité, le désintéressement, la confraternité ou l?honneur, lesquelles sont difficilement définissables, n?occupent pas une place importante dans le cursus universitaire afin de mieux les codifier et les saisir. Ce qui faciliterait le rapport qui existe entre l?aspect lié à la pratique médicale et celui en matière judiciaire, qui en condamne les écarts devait-il préciser avant d?insister sur le rôle du Conseil de l?Ordre qu?il a qualifié d?espace propice à la formation continue. Se sont ensuite relayés les docteurs Benbrahim, Bencherif (juriste), Herbane, Benkorbi et Brenkia et à nouveau Terkmine, au total pour 7 communications. En cette occasion, c?est surtout la notion de responsabilité civile et pénale qui a eu la part du lion du fait que le praticien se trouve confronté quotidiennement aux aléas du métier et aux dérives dans l?application des règles. En effet, pour que le praticien reste attentif à ces règles et se montre digne de la confiance de la société, il est tenu d?en savoir le maximum dans ce chapitre qui évolue sans cesse. Et pour preuve, la bioéthique qui est un concept relativement nouveau, né dans les années 1970, et qui se situe pour l?instant au carrefour de la religion et la philosophie, de l?éthique et la morale, du droit et de la recherche médicale et biologique, reste susceptible d?évolution rapide au regard des mutations observées dans tous les domaines.




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