Algérie

Journée d’études sur les hépatites B et C



147 cas enregistrés au CHUO de 2003 à 2005 L’association SOS hépatite a tenu ce jeudi une journée d’études sur ces deux pathologies, à savoir les hépatites B et C, face auxquelles l’Algérie a installé un registre permettant de recenser le nombre des malades et mettre au point une prise en charge des plus adéquates. Pour rappel, la vaccination contre l’hépatite B, une maladie provoquée par un virus et qui, faute de guérison spontanée, évolue dans 80% des cas vers une cirrhose, ou alors un grave cancer du foie, n’a été imposée qu’en janvier 2003. Dans le monde, on compte plus de 350 millions de porteurs chroniques du virus B et C. En Algérie, et plus précisément à Oran, une étude hospitalière établit qu’entre janvier 2003 et décembre 2005, il a été recensé 147 malades. Ce chiffre ne reflète que les malades qui ont été hospitalisés, c’est pour dire que la réalité est tout autre, surtout lorsqu’on sait que cette maladie a été classée comme maladie sexuellement transmissible, c’est-à-dire transmise par voie sexuelle et sanguine. Le danger face à ce mal, égale celui du SIDA, mais ce qu’il y a lieu de savoir, c’est que si la vaccination existe pour l’hépatite B, ce n’est pas le cas pour l’hépatite C. La seule alternative reste donc la vulgarisation de ce mal, et la prise de conscience du citoyen qui devra éviter l’utilisation d’objet non personnel, tels les rasoirs et autres. D’un autre côté, les jeunes qui restent les plus vulnérables doivent comprendre que la prévention contre ces deux virus B et C, est identique à celle du sida. Au niveau de l’hôpital d’Oran et selon un rapport du centre de transfusion sanguine, sur un échantillon de 100.000 donneurs de sang, 0,31% étaient porteurs de ces virus. Par ailleurs, et toujours selon des études médicales, il a été établi que les régions Est du pays, sont les plus touchées par ces virus. Ceci a eu pour effet l’installation de plusieurs centres de dépistage à l’Est. Une alternative qui n’est pas encore à jour au niveau de la région Ouest où le CTS reste seul face au dépistage. Signalant que, récemment, la sérologie est devenue impérative avant toute intervention et cela afin d’éviter toute contamination, même si l’on sait que le risque zéro dans la contamination par le sang n’existe pas. Comme il importe de préciser que la transmission se fait dans 44% des cas par voie sanguine. Il a été noté que ce pourcentage est de 24% chez les toxicomanes qui utilisent des seringues.


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