Journée d'étude sur les récifs marins, artificiels et naturels à Tlemcen.. 40 milliards de dollars pour l'économie bleue

Tout au long de ce séminaire, il a été mis en évidence «l'importance du développement de ce secteur» tout en préservant l'environnement par une exploitation rationnelle des récifs marins.«Depuis le lancement de l'économie bleue, il a été investi près de 40 milliards de dollars dans les équipements et les infrastructures de base dont l'acquisition de 25 nouveaux bateaux et la réalisation de 19 nouveaux ports de pêche dont le plus important est situé à Sidna Ouchaâ, réalisé pour une enveloppe de 900 milliards cts», a affirmé le directeur général de la pêche et des ressources halieutiques et représentant du ministère de l'agriculture, Taha Hammouche, lors de son intervention à la journée d'études sur «les récifs marins et artificiels» qu'a abritée la maison du parc de Lalla Setti et à laquelle ont pris part des experts universitaires, des représentants des directions de l'agriculture, des ressources halieutiques, de l'environnement, des associations écologiques ainsi que des officiers des gardes-côtes de la marine nationale et cela en présence des autorités locales de la wilaya de Tlemcen. Tout au long de ce séminaire, il a été mis en évidence «l'importance du développement de ce secteur tout en préservant l'environnement par une exploitation rationnelle des récifs marins» et que «les efforts de l'état se sont traduits par la réalisation de 65 projets dans l'aquaculture, répartis à travers plusieurs wilayas du pays. Ce qui a permis une production de l'ordre de 3500 tonnes de poissons». Il est inscrit aussi 195 projets dans cette filière halieutique dont 65 ont été lancés et que le montant global de ces projets est estimé à plus de 200 milliards de dinars. Concernant la wilaya de Tlemcen, elle a été dotée d'une enveloppe de 4,7 milliards de dinars au titre des investissements portant sur le développement de l'aquaculture. Ce qui a porté sa production à plus de 9000 tonnes de produits aquacoles en plus d'une production de pêche continentale estimée à plus de 12 000 tonnes. Pour les responsables du secteur, le secteur de l'aquaculture et de la pêche est «en constante évolution». A ce titre, la production s'est renforcée de 120 000 tonnes à partir de 2006 contre 113 000 tonnes en 2000 et qu'il attendu «le doublement de cette production d'ici la fin de l'année 2019 avec la mise en service de tous les projets», dira le sous-directeur de la direction générale de la pêche et des ressources halieutiques, Fouad Guenatri. Plusieurs thématiques ont été abordées lors de cette journée d'études dont on peut citer les récifs artificiels, leur gestion et leur impact sur la biodiversité et l'environnement. A ce titre, les spécialistes rappelleront «que les récifs artificiels sont des structures réalisées par l'homme afin de mimer les récifs naturels. Ils doivent obéir à certaines normes techniques et biologiques pour se comporter comme un récif naturel d'attraction du poisson».
C'est donc un dispositif «de bio-remédiation à surveiller en permanence car il est conçu en béton sous formes de kits et son coût est estimé entre 100 000 et 200 000 dollars». Notons qu'à l'issue des travaux de cette journée, il a été attribué 05 concessions d'aquaculture qui seront implantées au niveau du littoral de la wilaya de Tlemcen