L'Institut national spécialisé dans la Formation professionnelle de gestion ‘Bachir Chihani' à Tébessa vient d'abriter une journée d'étude et d'information sur «les mécanismes et cadres organisationnels, pour la promotion des exportations hors hydrocarbures». Une rencontre organisée par les services de la direction du Commerce, en coordination avec la Chambre du Commerce et de l'Industrie, au profit des opérateurs économiques activant dans l'exportation.A ce sujet, deux communications se sont penchées sur l'importance des exportations dans les économies des Etats et les créneaux ouverts devant les exportateurs nationaux. L'ouverture des travaux par le secrétaire général de la wilaya Larbi Bouziane où ce dernier a mis l'accent sur l'aspect du développement des produits agricoles destinés à l'exportation, au titre du développement économique durable dans la région, appelant les intervenants à la formation des gens des métiers, au profit des chefs d'entreprise et la promotion du produit local et l'intérêt accordé à la qualité concurrentielle, ainsi que la création d'un climat d'investissement, à travers le soutien des PME et les start-ups. L'objectif étant de réduire les risques de la sécurité alimentaire, l'information du consommateur et sa protection. Quant à la nouvelle directrice du Commerce fraîchement installée dans ses fonctions, Souheir Salhi, celle-ci a souligné que ses services sont disposés à accompagner les exportateurs, par le biais de la commission de wilaya de suivi des opérations d'exportation.
Notons que cette journée d'étude et d'information a vu la participation de plusieurs administrations et organismes concernés : Douanes, Impôts, BADR, Chambre de l'Agriculture, Chambre régionale des Métiers, ANDI, DSA, direction du Tourisme et de l'Artisanat, services du registre de commerce et laboratoires de contrôle de la qualité. Les pouvoirs publics ont enclenché un processus de diversification des recettes dans l'optique de promouvoir le produit national et la conquête de marchés régionaux et internationaux. Faudra-t-il encore, créer le climat nécessaire pour que l'initiative aboutisse, si toutes les parties engagées accorderont leurs violons, certains opérateurs économiques nationaux manquent encore de maturité, leur accompagnement est une obligation pour les pouvoirs publics, à commencer par la levée des entraves bureaucratiques, qui au final risquent de décourager les plus tenaces.
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Posté Le : 27/03/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A C
Source : www.lequotidien-oran.com