Algérie

Journée d?étude sur le tourisme culturel



L?Algérie veut sa part du marché Cette journée d?études qui a eu lieu à Alger s?est tenue en présence de Mondji Bousnina, directeur général de l?Alesco et de Patrice Tédjini, chef de département à l?Organisation mondiale du tourisme (OMT). Le tourisme est l?une des activités les plus exceptionnelles de notre temps. 25 millions d?arrivées de touristes internationaux en 1950, 165 millions en 1970, 687 millions en 2000 et 806 millions en 2005, il atteindra en 2020 plus de 1,5 milliard avec un taux de croissance de 4,1%. 2006 s?avère une nouvelle année record pour le tourisme mondial, et ce, en dépit des risques de baisse d?activité auxquels il était exposé, il y a un an, notamment à cause du terrorisme, de l?alerte sanitaire due à la grippe aviaire et de la hausse des prix du pétrole. Noureddine Moussa, ministre du Tourisme, a insisté pour dire que « le travail de promotion et de communication qui concerne le tourisme est une activité vitale et non accessoire, il y a des destinations touristiques qui se sont faites grâce à la promotion. Il y a deux types de promotions : institutionnelle, qui est faite par le ministère à travers l?ONT pour l?image de l?Algérie, mais les opérateurs doivent faire la promotion des produits. C?est aux opérateurs de devenir plus professionnels et nous travaillons dans ce sens-là. Il faut professionnaliser l?activité des agences de voyages et faire en sorte qu?elles puissent se regrouper et constituer de véritables tours opérateurs parce qu?une destination touristique ne se fait pas uniquement par des lois ou des stratégies. Elle se fait également par les tours opérateurs et nous voulons faire en sorte que ces agences puissent devenir de véritables tours opérateurs sur lesquels on pourra compter dans la commercialisation des produits touristiques dont le produit culturel, puisque l?Algérie a un gros potentiel à mettre en valeur ». Dans ce cadre, la loi 99-06 qui régit cette activité a fait l?objet d?une évaluation. Au même titre que les hôtels, un assainissement a été opéré et a abouti jusque-là au retrait d?agrément pour 36 agences et à l?avertissement et au blâme de 16 autres. Le ministre affirme que ce n?est pas « une campagne, mais il s?agit d?un travail de tous les jours. Nous procédons à des contrôles systématiques et à chaque fois, les sanctions s?appliqueront dans toute leur rigueur ». Une étude sur le développement du tourisme saharien a été engagée. Cinq pôles sont à développer (Tamanrasset, Djanet, Oasis, Touat-Gourara et la Saoura). Des circuits touristiques sont identifiés avec l?aide d?experts. Pour l?Algérie, le challenge est important. Au niveau du bassin méditerranéen, il y a actuellement 250 millions de touristes, une projection à 2020 estime le nombre à 400 millions de touristes (150 millions supplémentaires). « Il nous est impossible de laisser passer cette occasion pour prendre notre part de ce marché, il est énorme, très important. Nous n?avons pas le droit de rater cette occasion et nous devons mettre en place une véritable industrie touristique », souligne le ministre. « Les atouts de l?Algérie dans ce domaine la prédestinent à développer une offre touristique riche et diversifiée qui intégrera le patrimoine archéologique, les monuments et les édifices religieux, les fêtes locales traditionnelles, les arts populaires et les sites de production artisanales », précise Ahmed Bouchedjira, cadre au ministère du Tourisme.




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