Journée d'étude sur la transformation de l'olive

L'activité a été initiée par la direction de la petite et moyenne entreprise (PME) et de l'artisanat dans le cadre de ses programmes pour la diversification et le développement des activités de la PME.
La rencontre a regroupé notamment des agriculteurs, des entrepreneurs, des représentants d'agences et de fonds de la promotion de l'investissement, ainsi que des délégués de banques. «En plus de son indispensabilité pour notre quotidien, l'huile d'olive est aujourd'hui utilisée dans plusieurs industries, telle que la production cosmétique, alimentaire, pharmaceutique et même dans la fabrication du papier», a déclaré un représentant de la conservation des forêts.
L'on a appris aussi, que l'Algérie, loin derrière l'Espagne, l'Italie, la Turquie et même de ses homologues arabes (Syrie, Maroc et Jordanie), ne représente que 1% de la production mondiale de l'huile d'olive ; ceci en dépit de l'énorme potentiel qu'elle recèle en la matière. «Sur les 414 huileries dont dispose la wilaya, rares sont celles qui arrivent à  rentabiliser leurs activités», déplore un propriétaire d'une huilerie moderne, ajoutant que «la solvabilité est le grand souci de tous les gérants. On n'arrive plus à  rembourser nos échéances, les banques nous pénalisent de leurs taux d'intérêt élevés et les impôts par leurs taxes imposées». Une autre intervenante a mis le point sur le problème du foncier qui reste le noyau paralysant de tout investissement, de par l'ambiguïté et la dureté de sa réglementation. Sur le plan évaluation, la journée d'étude a déçu beaucoup de participants qui n'ont pas eu l'occasion de s'exprimer et d'autres qui n'avaient pas le temps nécessaire pour évoquer leurs problèmes, souci du «timing» oblige, leur a-t-on dit.
En revanche d'autres intervenants représentants des administrations publiques prenaient tout le temps nécessaire pour présenter leurs exposés.