Algérie

Journée d'étude sur la médiation judiciaire



Pour le représentant du ministère «cette alternative (la médiation), qui est déjà en cours dans tous les tribunaux du pays, et qui se fait sur proposition du juge aux belligérants, permet la réhabilitation des pratiques sociales». Selon lui, toujours, le souci des pouvoirs publics, c'est d'aider le citoyen et lui épargner tous les frais que pourraient générer des procès. «Il n'y a pas de raison pour qu'on ne réussisse pas cette expérience qui a déjà porté ses fruits» et de reconnaître : «c'est vrai qu'on a puisé dans des expériences existantes en Occident, mais nous avons tenu compte de nos réalités, de nos traditions». La médiation judiciaire, qui existe depuis bientôt deux ans en Algérie, compte 2 500 médiateurs au niveau de la première instance à  l'échelle nationale, issus de toutes les franges de la société. «À ce titre, 2 44 litiges ont été réglés grâce à  cette médiation», a-t-il souligné, à  titre d'exemple avant de préciser : «cette alternative n'a pas été préconisée pour alléger le travail des juges, mais pour aider des citoyen à  régler des problèmes à  l'amiable». Pour M. Saleh, enfin, «30 pays étrangers ont copié notre expérience, ce qui explique notre bon choix».       


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