Algérie

Journée d'étude en hommage à Nelson Mandela



Journée d'étude en hommage à Nelson Mandela
La journée d'étude, organisée jeudi dernier à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, en marge de la 9e édition du Festival arabo-africain de danse folklorique, avait pour thème "La danse populaire comme vecteur de paix et de rapprochement entre les peuples".En marge du 9e Festival arabo-africain de danse folklorique de Tizi Ouzou, la salle de conférence de la maison de la culture Mouloud-Mammeri a abrité, jeudi dernier, une journée d'étude ayant pour thème "La danse populaire comme vecteur de paix et de rapprochement des peuples", en hommage à cette figure mythique du continent africain que fut le regretté Nelson Mandela.Parmi les conférenciers, Nadia Sebkhi, directrice de la revue L'ivrEscQ, Weyer Acho et Mariam Mayoumbila, respectivement cadres culturels en Côte Ivoire et au Tchad. Dans son intervention d'ouverture, Nadia Sebkhi évoquera le parcours et surtout l'héritage légué par Mandela "dont le nom est associé à l'homme qui prône la paix et aux valeurs morales et politiques forgées dans la lutte contre l'apartheid", le tout bien élagué à travers une communication intitulée "Voix profonde du légendaire prix Nobel de la paix, Nelson Mandela". L'Ivoirien Weyer Acho, autre intervenant, a traité des "Fêtes de générations en Côte d'Ivoire, force de cohésion sociale dans le contexte de l'hommage à Nelson Mandela".Il donnera pour exemple le "fokwé" qui est une danse sacrée d'inspiration martiale dont le rôle est d'initier les différentes générations aux techniques de guerre.Selon le conférencier, "le fokwé incarne des valeurs à l'instar de Mandela qui a su fédérer autour de sa personne toutes les sensibilités ethniques, morales et politiques de notre époque. La pratique du fokwé a conduit à relever en rapport avec le combat de Mandela des dominateurs communs qui sont la lutte pour l'affirmation de son identité, la défense des intérêts de la société, la culture de la paix". La représentante tchadienne, Mariam Mayoumbila, a quant à elle évoqué la danse "tokna massana". Selon elle, "cette danse est l'exemple concret du rapprochement des peuples par la danse. Elle a prêté son nom à un festival de danse qui rapproche chaque année les peuples du Tchad et du Cameroun durant toute une semaine. Elle est dansée avec le même mouvement de prose humaine et les mêmes expressions propres aux peuples tchadien et camerounais", estimant au final que "la paix est avant tout un comportement". La deuxième séance de cette journée d'étude sur la danse en hommage au célèbre Madiba a été marquée par deux conférences animées par Yahya Ndoye, cadre au ministère de la Culture du Sénégal, et Brahim Bahloul, chorégraphe, ethnographe et cinémographe bien connu en Algérie.C'est ainsi que Yahia Ndoye affirmera que "les danses populaires sont synonymes de danses traditionnelles, de danses folkloriques qui constituent en fait de véritables mémoires vivantes des peuples", tout en ajoutant notamment que "la danse est un facteur de cohésion sociale".Quant à Brahim Bahloul, qui a traité de "La danse, semence de paix", il dira : "Ces dernières années, de nombreux groupes de danse occidentaux organisent régulièrement de grands galas publics de danse et de chorégraphie en tant qu'hymnes à la paix. Souhaitons que les pays arabo-africains fassent la même chose dans un proche avenir, car la paix fuit de plus en plus nos régions qui sont devenues de véritables brasiers pour les populations civiles et innocentes de plus en plus terrorisées."K. T.NomAdresse email




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