Algérie

Journée africaine droits de l'Homme: une célébration sur fond de défis du Coronavirus


La célébration de la Journée africaine des droits de l'Homme par les Etats du continent noir s'inscrit cette année sur fond de défis face à la pandémie de la Covid-19, indique, mardi, un communiqué du Conseil national des Droits de l'Homme (CNDH), soulignant la "place centrale" occupée par la question des droits de l'homme dans le projet de la Constitution amendée."L'Algérie célèbre le 21 octobre, à l'instar de tous les pays africains, la journée Africaine des droits de l'homme, à la veille d'un grand rendez-vous, à savoir le référendum sur le projet de la Constitution et dans lequel les droits de l'homme occupent une place centrale", précise le Conseil dans un communiqué, notant que le thème retenu pour cette année est : "Faire taire les armes et promouvoir la culture des droits de l'homme et des peuples : les opportunités et les défis de la COVID-19 en Afrique".
Une thématique spécialement conçue pour promouvoir le programme de l'Union africaine (UA) visant à "faire taire les armes dans le continent, en gardant à l'esprit les défis liés à la COVID-19 et en maximisant toutes les opportunités qui s'y présentent pour renforcer la culture des droits de l'homme et des peuples en Afrique", est-il noté.
Tout en visant à "consolider" les progrès réalisés jusqu'à présent dans ce sens, cette célébration tend également à "souligner la responsabilité des Etats membres de l'UA à apporter la paix et la tranquillité dans chaque partie du continent", et ce, malgré "les défis" auxquels ils sont confrontés face à la COVID-19, fait remarquer le Conseil, considérant cet évènement comme étant "une occasion" pour l'UA et ses Etats membres de" renforcer le soutien à la ratification et à la mise en œuvre de tous les instruments relatifs aux droits de l'homme et des peuples en Afrique".
Dans ce sens, ledit Conseil interpelle les Etats membres afin de "renforcer" la volonté nationale, sous-régionale et régionale, de mener davantage d'actions en faveur de la promotion et de la protection des droits de l'homme et des peuples en Afrique, et pour "identifier" le rôle et les responsabilités des Etas membres dans le soutien à la campagne de l'UA visant à faire taire les armes et à traiter la situation des droits de l'homme dans les pays en conflit ou sortant d'un conflit.
Les Etats en question sont, en outre, appelés à "œuvrer à mettre fin" à la dernière colonie en Afrique en permettant au peuple sahraoui de recouvrer sa souveraineté et de bénéficier de son droit à l'autodétermination ainsi qu'à "faciliter" la réflexion sur le rôle des parties aidant les Etats membres de l'UA à remplir leurs obligations en matière de droits de l'homme et des peuples dans leur réponse à la pandémie COVID-19, ajoute le communiqué.
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De même qu'ils doivent "identifier les leçons apprises et les bonnes pratiques" en matière de prévention, de contrôle et de réduction de la pandémie, l'objectif étant de "promouvoir une approche basée sur les droits de I'homme pour toute société dans son ensemble", note encore le CNDH, encourageant les Etats membres à trouver "un équilibre" entre la promotion des libertés civiles, d'une part, et les droits socio-économiques et culturels, d'autre part" afin de les protéger contre des situations d'urgence telles que la COVID-19.
La commémoration, le 21 octobre de chaque année, de la Journée Africaine des Droits de l'Homme s'appuie sur une résolution adoptée par l'Assemblée générale de l'UA lors de sa cinquième session, tenue à Benghazi (Libye) en 1989.
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