Journalistes ou maquignons '

Est-ce la perspective des élections présidentielles algériennes, qui ne sont d'ailleurs pas à l'ordre du jour, ou le drame qui se déroule en Palestine qui ravivent l'enfourchement intentionné des langues empoisonneuses du moment ' Les deux sans doute sont unis. Des acteurs-outils disponibles, sans conscience et gavés d'immoralité se disant capables à marcher sur le corps de leurs mères en échange de la pacotille de cinq euros offrent régulièrement leur disponibilité pour les diaboliques coups fourrés.La rencontre exceptionnelle du président de la République avec la presse nationale, toutes facettes unies, n'a pas manqué d'être utilisée à mauvais escient pour malaxer des faits et des événements selon des ordres donnés et des tarifs connus. On sait les barèmes établis pour pouvoir se pavaner en 4x4 dans les grandes avenues étrangères, pour peu que l'on s'applique à distiller du venin pour briser la sérénité de son pays.
Bien sûr, il a fallu la complicité interne de marionnettes servantes avec une bassesse désopilante convaincues que les graves et tragiques événements du moment ne sont que de simples jeux de marelle. Ils n'ont cure de s'embarrasser de vérités aveuglantes pour séparer le bon grain de l'ivraie. Peu leur importe la satisfaction et la paix des milliers de leurs concitoyens qui ont eu le bonheur de troquer leurs toits de chaume avec un appartement gratuit.
Bien sûr aussi que la carrure très aléatoire de certains manipulateurs nationaux de l'information pose un sérieux problème quand ce secteur névralgique a été ouvert aux basses intentions et à tous les vents. Aussi l'infantilisme et la cupidité des maquignons voraces n'ont pas épargné certains apparentés patrons de presse ayant vite fait de se persuader qu'ils tiennent le ciel avec leurs seules plantes des pieds. Ceux-là ne diffèrent en rien de la centaine de pitres et de farfelus qui ont eu la débile hardiesse de se déclarer hier encore candidats à la magistrature la plus élevée.
Pour eux, la notion de l'Etat est assimilée aux marchandages auxquels on se prête dans les marchés à bestiaux.