Algérie

Journalistes emprisonnés



Journalistes emprisonnés
Le Parti pour la laïcité et la démocratie (PLD) a dressé un tableau peu reluisant de la situation générale du pays.Un pays qui est, affirme ce parti, au bord de la faillite et est poussé davantage vers les chemins de l'incertitude. Dans une déclaration de son bureau politique, cette formation de l'opposition assure que les Algériens «ont le moral en berne» en ce 54e anniversaire de l'indépendance. «Les raisons de cette morosité ambiante sont évidemment multiples et la chute du prix du pétrole n'a fait qu'accentuer la noirceur du tableau général du pays et en assombrir les perspectives», précise le PLD, pour lequel le désarroi «a grandi au sein de la population». Le PLD prévient ainsi contre ce qu'il qualifie de «situation sociale explosive». Il relève des «pratiques autoritaires» d'un régime qui «s'autorise ainsi au nom d'arguties fumeuses de mettre sous scellés le studio de la chaîne de télévision KBC et d'arrêter ses responsables». Pour le PLD, le pouvoir «harcèle sans répit les médias qui refusent d'obtempérer aux ordres. Il menace même de blacklister certains titres de presse comme les quotidiens El Watan ou El Khabar, qui osent encore porter haut une parole libérée, ou fermer certains sites».«Et ce qui est encore scandaleux, poursuit ce parti, il exploite tous les prétextes pour justifier des incarcérations arbitraires, sinon comment expliquer celle de Nora Nedjai, directrice au ministère de la Culture». Rappelant l'emprisonnement depuis des mois de «deux patriotes authentiques, à savoir Hocine Benhadid et Abdelkader Aït Ouarabi dit Hassan», le PLD parle d'un régime qui «veut bâillonner aujourd'hui d'autres généraux à la retraite qui se sont distingués dans le combat contre le terrorisme islamiste et assuré avec héroïsme la défense du peuple pendant les années les plus sombres de son histoire». Ce qui est encore plus regrettable pour le PLD, c'est que «des ministres cités dans les scandales des paradis fiscaux des Panama Papers continuent de siéger en toute impunité dans le gouvernement et que le sinistre Chakib Khelil englué dans des affaires de corruption court le pays en toute liberté». Le PLD se demande ainsi «jusqu'où ira le tout-répressif», tout en prévenant contre «le naufrage annoncé d'un pays qui va à vau-l'eau».


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