Journal d'un médecin : L'Aïd, un jour où tout est permis

Si vous étiez de passage dans l'un des hôpitaux de la capitale pour rendre visite à  un proche ou pour consulter, vous aurez sans doute remarquer que la plupart des lits étaient vides.  Tous les malades stables ont eu la permission de rentrer chez eux afin de passer la fête de l'Aïd auprès de leurs familles. Il ne restait à  l'hôpital que les malades, dont l'état de santé ne permettait pas la sortie. Ils sont restés certes mais avec beaucoup de peine. Ce qu'ils ne savaient pas c'est que ce jour allait également àªtre spécial à  l'hôpital. Tout était permis ! Les portes des services étaient ouvertes toute la journée. La visite des malades n'était pas limitée à  des deux heures de temps. On pouvait faire rentrer la nourriture, chose qui ne se faisait plus depuis un certains temps. On pouvait faire rentrer les enfants pour voir les malades. Alors, ce jour était bien différent des autres. Les malades étaient contents, les enfants vêtus de leurs plus beaux habits courraient dans tous les sens. On oubliait presque qu'on était dans un hôpital. Ce genre d'excès ne fait de mal à  personne quand c'est une fois de temps en temps. Les âmes charitables, les associations étaient également nombreuses ce jour. Les enfants des services de pédiatrie et clinique de chirurgie infantile ont eu droit à  de nouveaux vêtements, les coiffeurs étaient présents pour coiffer les enfants afin de les préparer à  accueillir ce jour dans la joie et la bonne humeur. Au milieu de cette ambiance festive, l'équipe médicale et paramédicale, de garde ce jour, ont veillé aux soins et au bien àªtre des malades. Loin de leurs familles, ils ont assurés leur travail dans une bonne ambiance pour diminuer la peine de ceux qui souffrent déjà !