Algérie

Journal d'un medecin : Il faut soutenir les parents de malades en réanimation certes, mais jusqu'à quel point '



Lorsqu'un de vos proches se trouvent soudain dans un service de réanimation, dans un coma ou une situation critique, vous ne savez plus ou vous en àªtes. La situation est telle que vous ne savez plus quoi faire ni comment réagir. Les parents de malades hospitalisés en réanimation qui sont entre la vie et la mort attendent compréhension et soutien de la part du personnel soignant, que ce soit les médecins ou le paramédical, essentiellement lorsqu'il s'agit de son enfant. Je vais vous raconter l'histoire d'un petit garçon de 8ans qui jouait le plus normalement avec son frère jumeau et d'un coup il a perdu connaissance. Les parents l'ont transporté au pavillon des urgences pédiatriques et là, on leur annonce que leur enfant a sombré dans un coma inexpliqué et qu'il va àªtre hospitalisé en réanimation. Les jours passent les médecins font autant d'examens complémentaires. Des prélèvements ont été même envoyés à  l'étranger pour rechercher d'éventuelles maladies rares pour élucider le mystère mais en vain. Alors, les parents décident de ramener un cheikh car pour eux c'est le mauvais œil. Voyant leur désespoir, le médecin de garde accepte de le faire rentrer voir l'enfant. Et la le charlatan commence à  parler de djinn et hurle pour le faire sortir, mais le médecin décide de le faire sortir immédiatement du service car il effrayait tous les autres malades. Par compassion on accepte parfois de faire des choses contre le règlement. Pour laisser toujours une lueur d'espoir aux parents qui cherchent à  tout prix comprendre ce qui arrive à  leur enfant et essayer de contribuer pour qu'il aille mieux !


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)