Malgré les avancées réalisées dans le domaine de la santé en Algérie, les moyens de prendre en charge les malades manquent parfois. C'est le cas d'une maladie rare mais grave qui se voit chez la femme enceinte et qui est associée aux vomissements incoercibles du premier trimestre, appelait le syndrome de Gayet Wernicke. Cette pathologie est due à un déficit en vitamine B1 ou thiamine. Elle se manifeste par une confusion, des troubles de l'humeur, de la marche et un nystagmus multidirectionnel (la malade ne contrôle plus ses yeux qui bouge dans tous les sens). En absence de prise en charge adéquate, et l'administration de cette vitamine en injectable, la malade risque coma puis décès. Les médecins réanimateurs de l'hôpital Kouba qui voient des cas comme ça et qui se trouvent impuissant car ce médicament n'est pas disponible en Algérie ont décidé de cotiser et de donner de l'argent à un collègue qui partait en France pour s'en procurer. «Ce médicament est ancien, ne coute pas cher et peut sauver des vies» rapporte un réanimateur. «Le commander auprés de la pharmacie centrale des hôpitaux et l'enregistrer risquerait de prendre beaucoup de temps, et nous ne pouvons nous permettre» rajoute-t-il. Alors, la malade a pu recevoir son médicament à temps et elle récupère bien au prix de séquelles on en sait rien, toutefois elle et son bébé sont vivants. Mais reste à dire que ce n'est pas une solution, les maladies rares doivent àªtre prises en charge autant que les autres et l'état doit prendre en considération ce genre de situation en créant une cellule d'urgence pour l'obtention des traitements non disponibles.
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Posté Le : 04/04/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Lamia Baiche.
Source : www.horizons.com